Est-ce que votre Rêve vous a trouvé ?

Le mot « rêve » est, on ne sait pourquoi, opposé au mot « réalité ». Et il faudrait choisir entre les deux…Pourtant, ce que nous appelons « réalité » est le reflet matérialisé de nos rêves et à l’instant où l’on ne croit plus en ses rêves, ils quittent la réalité. Alors, il convient d’être vigilants avec nos rêves car ce sont eux qui construisent notre futur. Notre futur est une observation de la réalisation de nos rêves !

Comment sait-on qu’un rêve peut devenir réel ?

Merci Archimède, grand mathématicien de l’Antiquité, immergé dans son bain et poussé hors de cette eau inspiratrice par son fameux « eurêka » « j’ai trouvé ».

Le processus de création « eurêka » d’un rêve répond à quelques lois…

La première : l’exploration.

L’esprit est ouvert, curieux de tout ce qu’il peut attraper venant de l’extérieur. Un champ des possibles disponible sans censure permet aux intuitions d’émerger en toute liberté. L’esprit est en éveil, en quête d’informations avec ou sans analyse ce qui génère une nouvelle façon de penser, une joie pour la découverte sans but précis, un intérêt amusé et autonome. Nous voici explorateurs no limit, tous azimuts bref, l’enfant en nous !

La deuxième : la focalisation.

C’est le moment de rassembler les compétences, même les plus insignifiantes a priori, à mettre à la disposition du rêve tout fraichement émergé de la première étape. Les souvenirs d’enfance où vos enseignants disaient de vous que vous n’étiez pas concentrés vous indiquent qu’en fait vous l’étiez profondément mais pas sur ce que l’on attendait de vous. Nous sommes tous doués de la capacité de concentration…ça dépend de ce qui nous intéresse ! Et justement, ce qui vous intéresse, c’est votre rêve à vous !

La troisième : l’incubation.

J’appelle ce moment l’infusion ; la « fusion » à l’intérieur « in » des deux étapes précédentes, ce qui se fait « tout seul », rien à faire, juste à laisser faire…Je savoure particulièrement cette disponibilité. Ma conscience va voir ailleurs…elle divague…elle rêve…et devient complice du rêve. La Conscience prend son C majuscule, s’ouvre, s’amplifie…et prend le rêve entre ses bras bienveillants pour le déposer sur le bon chemin menant à sa réalisation. La Conscience aime rêver !

La quatrième : l’illumination.

Dans cette phase, la réalité externe, ce qui vient de l’extérieur, n’a plus d’intérêt. Le regard se porte sur « le dedans » ce qui différentie le rêve de la rêverie. La rêverie nous place dans un scenario où nous rencontrons, reconnaissance, gloire…et beauté venant de l’extérieur. Le rêve est une création originale qui jaillit de l’intérieur car le nouveau ne peut émerger de l’ancien. À cette étape, une joie venue d’ailleurs est ressentie et s’accompagne d’un sentiment de bien-être et de liberté retrouvée.

La cinquième : la vérification.

C’est l’opportunité de partager le rêve qui le rend réel. Le rêve devient réel par le partage. Nous sommes poussés au partage de nos rêves si nous voulons vérifier leur réalisation ! Nous sommes des créateurs de rêves ! Cette disposition est inscrite dans notre génome !!! Sans nos rêves, nous ne sommes pas vivants !

Au moment du partage, nous avons à nous remercier nous-mêmes de toutes les étapes traversées jusqu’à la réalisation du rêve, les transformations, les renoncements. Et peut-être aussi, remercier ceux qui nous ont accompagnés un peu, beaucoup, à la folie, passionnément…

Eurêka ! j’ai trouvé mon rêve !

À l’instar de l’Univers, nous sommes en expansion depuis l’intérieur de nous-mêmes.

À chaque prise de Conscience apportée par le processus de création et de réalisation d’un rêve, nous grandissons de l’intérieur…Le rêve est notre seul accès à l’éternité…

Nadjejda Tretiakoff.

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État d’Urgence versus Somatisation

Lorsque le message est important, il convient de prendre de la hauteur…

Je propose celle de la langue des Oiseaux…

Urgence : U une lettre ouverte vers l’illimité, R libre comme l’air dans toutes les directions, G en C tout ce savoir qui est moi. L’espace infini de l’Inconscient et ses ressources se mettent à la disposition de la lumière, de la Conscience nécessaires à la transformation.

Cet état d’urgence est activé au moment où les besoins réels du petit enfant ne sont pas reconnus. Dès son plus jeune âge, il devient un candidat potentiel pour la lutte ad vitam æternam : l’espoir d’arriver à se faire aimer pour ce qu’il est. Un système de survie irréel commence à convertir les ressentis, les comportements, les besoins réels de l’organisme et les émotions. La réalité menace son intégrité physique et psychique et l’enfant se déshumanise pour rendre des parents maladroits, ignorants voire maltraitants, en une famille aimante.

La peur est en embuscade derrière chaque tentative pour échapper à la menace d’un danger…

Le ver de la culpabilité de ne pas correspondre à l’enfant attendu est dans le fruit, dans le corps, attendant son heure pour devenir papillon…

Parents, accompagnants, gardez en mémoire ceci : l’inconscient n’entend pas la négation. Chaque fois que vous pensez motiver, rassurer, encourager un enfant avec les propositions « Ne t’inquiète pas » « Ne te fais pas de souci » « N’aie pas peur », vous sollicitez l’inquiétude, l’angoisse, la peur…

Lorsque vous lisez ces mots : « Ne pensez pas à une girafe »

Trop tard, la girafe est dans votre esprit !

À un moment, pas si inattendu que cela, la somatisation s’invite en réparatrice afin de permettre à l’Idéal du Moi de se transformer en Moi Idéal.

Somatiser : la somme de ce qui est attisé. L’expression somatique accompagne toute vie vers le mieux-être ! Nous sommes des Êtres psychosomatiques ! La somatisation se présente en régulation d’une décharge pulsionnelle qui cherche sa sortie.

Le ver devient papillon grâce à la somatisation et la transformation de nos ressentis d’enfant répond à l’appel de la puissance la vie.

SOMATISER C’EST NORMAL même après toute une vie passée en psychothérapie !

Le rôle de la somatisation est transitoire. Des passerelles, parfois douloureuses, réactivent ce qui est resté engrammé au plus profond de nos corps d’enfant, parfois dès l’origine de notre vie car transmis par l’histoire des parents.

L’état d’urgence attend, avec patience, la somatisation. L’urgence ne possède pas de cape d’invisibilité. La magie c’est l’âme qui agit pour nous libérer de la peur d’être soi.  Se choisir devient LE CHOIX car personne n’a le pouvoir d’imposer une culpabilisation, quelle qu’elle soit.

Nadjejda Tretiakoff

À suivre, un extrait de « MR NOBODY » Film de Jaco van Dormæl

Ce qui arrive à un enfant sommer de préférer son père ou sa mère…En fait de ne pas être choisi… de ne pas se choisir…

Film de Jaco van Dormæl

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Haine versus Amour: à qui la faute?

La haine c’est de l’amour contrarié !

La haine semble éternelle, comme les regrets, car elle alimente le JT de 20h tous les soirs ! La haine est gravée dans le passé !

La haine invite à la confrontation du Ciel et des Enfers avec une hache (H) à double tranchant. D’un côté, la croyance de la séparation tenue fermement par l’EGO. De l’autre, l’illusion d’une matérialité qui viendrait nous remplir. Malheureusement, la haine n’est jamais rassasiée. Elle cannibalise le corps et étouffe l’âme.

La blessure ne se laisse pas guérir car elle symbolise le doute insupportable de mériter l’amour. Trop d’efforts vains dans l’enfance pour recevoir cet amour et surtout la culpabilité de ne pas avoir fait suffisamment pour l’accueillir gratuitement.

C’est cette culpabilité de ne pas être celui qu’on attendait, le « bien-né », qui s’est transformée en haine de soi projetée sur l’Autre. Le stratagème se verrouille et les conséquences deviennent incontrôlables. H ( la hache) AI (que j’ai) NE (parce que je ne suis pas « bien né »).

La blessure de haine nécessite du soin, de l’attention sans tension (a-tension), pas de but à atteindre, simplement laisser la cicatrisation qui est un phénomène spontané, faire son ouvrage. La cicatrisation ouvre la voie du futur à créer.

Dans la cosmogonie de la Grèce antique, La Nuit et le Vide sont à l’origine du monde. La Nuit enfante un œuf d’où sort l’Amour, tandis que la Terre et le Ciel se forment des moitiés de coquille brisée.

L’Amour est un enfant qui demande du soin, de la bienveillance, du don. L’Amour c’est la lumière de l’âme partagée avec l’autre sans attente. C’est ainsi que la Conscience nous révèle que nous ne sommes pas séparés de la Source. Cette Conscience appelle l’Unité, en soi, avec l’enfant intérieur.

Lorsque la haine s’est transformée, nous sommes enfin libres d’aimer et d’être aimés !

Nous sommes enfin libérés de trouver à qui la faute !

Nadjejda Tretiakoff

En vidéo, une scène d’anthologie du film « Will Hunting » C’EST PAS TA FAUTE !

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Vivre versus la culpabilité et la honte

L’ego dispose de deux bras armés redoutables : la culpabilité et la honte.

Il s’agit de l’ego qui s’est construit lorsque nous étions enfant afin d’apprendre à déguiser nos besoins réels. Tristement, cet ego qui a permis à l’enfant de survivre en mettant à distance sa souffrance, perdure à l’âge adulte, tel quel, en attendant une mise à jour.

À chaque étape de notre vie, se propose une actualisation de nos besoins symboliques et l’espoir aléatoire de leur satisfaction : « Je souffre donc je suis ; à qui la faute ? », vers la reconnaissance de nos besoins réels et l’accueil de ce que nous sommes ; une personnalité en évolution constante : « En Conscience, je me laisse être qui je suis ; je choisis ma vie ».

L’adulte réalise des prouesses émotionnelles en utilisant la culpabilité et la honte comme alibis à la colère qui gronde au fond de lui. Mais la Vie est aussi très créative pour sourdre des lieux les plus reculés de la souffrance.

La colère est une défense pour ne pas ressentir le manque d’amour. Le manque d’amour et ses conséquences multiples génère une colère sans limite. Pour sortir de ce cercle infernal, il faut y entrer !

Entrer dans sa colère libère la tension.

Projeter sa colère c’est encore chercher à qui la faute !

Entrer dans sa colère c’est prendre le risque de transformer une identité de circonstances tournée vers l’extérieur en un discernement tourné vers l’intérieur : cesser la lutte entre le réel et l’irréel.

La vraie colère demande un travail de transformation et du temps. Un apaisement se profile.

La fausse colère exige l’immobilisme et que le monde change avant de se fatiguer pour rien ! Il n’y a pas d’issue possible.

Avec la culpabilité et la honte, l’ego fait passer pour réel ce qui ne l’est pas : l’amour se mérite.

L’amour…à tout moment, il est possible d’apprendre à se le donner et pour cela, nous avons toute la Vie.

La Vie requiert Conscience et transformation car la Vie est mouvement !

Nadjejda Tretiakoff.

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Amour versus Solitude

C’est l’été ! Je vous propose un petit « sondage » autour de vous.

Demandez : « C’est quoi l’amour ? »

Vous allez assister à une palette de réponses allant d’un silence sibyllin jusqu’à une bouche à l’envers  lourde de tristesse en passant par de grands yeux ronds, un regard se perdant dans l’infini…

C’est l’été, et ce qui nous préoccupe, en cette période riche de promesses à tous les âges, c’est de vivre l’amour.

Toute information issue de l’actualité peine à atteindre notre cerveau tant l’amour devient le graal qui nous sauverait de tous les maux.

Malheureusement, la quête d’un amour enfantin ou virtuel où, cette fois, nous ne serions ni abandonnés ni rejetés, nous mènera à de cruelles déceptions, encore.

L’amour fusionnel où 1+1=1 est une illusion de l’enfant en nous. Ce n’est pas de l’amour c’est du chantage affectif : « Si tu m’aimes, tu dois tout m’apporter, me guérir de mes blessures, prendre ma vie entre tes mains…me décrocher la lune ! Si tu m’aimes, je ne dois plus me sentir seule/seul ! ».

Et là, me reviennent en tête, les paroles d’une chanson d’Alain Souchon, « Ultra moderne solitude ».

« Pourquoi ces rivières

Soudain sur les joues qui coulent

Dans la fourmilière

C’est l’ultramoderne solitude ».

Ce qui nous fait attendre désespérément l’amour, c’est la peur intarissable de la solitude !

Pourtant, la solitude, c’est mettre du sol-eil à l’intérieur de nous. C’est se regarder, s’accueillir, prendre le temps de donner la main à l’enfant en nous et ne plus le jeter vivant dans des histoires à l’avenir mortifère. Nous n’avons pas appris à nous choisir d’abord : « Les autres d’accord mais Moi d’abord ». Lorsqu’on se choisit, on n’attend plus que l’autre nous définisse, nous donne le droit d’exister.

La solitude est devenue un état à éviter sous peine d’être banni. La solitude serait la preuve de « Quelque chose qui ne va pas ». Nous confondons être seul avec être célibataire et nous refusons l’un comme l’autre en jouant des rôles insoutenables à court terme.

Alors, nous prolongeons l’été jusqu’en septembre avec un été indien…in-di-en.

In the end…à la fin, l’hiver arrivera tout de même.

Étonnantes paroles, dans la chanson des Doors « The end » …faisant allusion à un amour œdipien…

Approuver toutes les possibilités d’une relation adulte choisie c’est prendre conscience que l’amour est enchevêtré à la solitude. Ces deux là cheminent ensemble car aimer et être aimé librement s’accompagne de moments de solitude choisis.

1+1=3   Deux personnes et une relation à nourrir, à aérer, des deux côtés, dans la joie !

Pour finir, un clin d’œil à un poète remarquable, Jean-Louis Murat et cette magnifique chanson « Regrets ».

Nadjejda Tretiakoff

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Conformisme versus Humanisme

J’entends, de-ci, de là, une expression utilisée comme rempart au refus d’un changement … « Ma zone de confort… ».

Lorsque je regarde de plus près ce que certains nomment « zone de confort », j’observe un entre-deux particulièrement inconfortable et surtout très insécurisant.

Faire et refaire du connu n’est pas confortable. Éviter le changement n’est pas confortable. Attendre que le reste du monde bouge n’est pas confortable.

La zone de confort m’apparait telle une salle d’attente chez un praticien qui aurait quitté les lieux sans prévenir ses patients, ou la zone d’embarquement pour un avion perdu dans les nuages sans laisser de trace sur les radars.

En fait, la zone de confort me semble figée dans un conformisme dangereux car consommateur, à fonds perdus, d’une énergie de vie pourtant précieuse.

Se conformer aux attentes, réelles ou supposées, de l’autre, des autres, ne mène pas au bien-être. Se conformer nous laisse dans l’espoir, stratégie de survie de l’enfant : « Quand je serai grand… ».  À présent, nous sommes « grands » et malgré les possibilités et les ressources que nous pouvons trouver et mettre en œuvre, nous attendons encore pour réaliser notre vie. Nous attendons une autorisation qui ne viendra pas. Nous le savons et nous espérons encore.

Sortir de la zone de confort, du conformisme est la seule solution pour se réaliser.

Passer de la tristesse d’être invisible, ou de la colère d’être manipulé, à la joie de réaliser par soi-même la valeur de soi disponible au plus profond de nous, est un chemin délicat et transformateur.

L’humanisme nous apprend à sortir d’une robotisation catastrophique. Nous ne sommes pas un assemblage de logarithmes.

Chaque humain est unique, précieux et indispensable à l’évolution de l’humanité.

Chaque humain est UN.

OSONS !!!

Nadjejda Tretiakoff.

Photo Sculpture Philippe LAFARGUE : “C’est assez ! ” dit la baleine

Je remercie Alexander Raskatov pour son opéra “Animal Farm” basé sur la nouvelle de George Orwell

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La Conscience de l’Humanité

VOTRE RÊVE VA RÉVEILLER VOTRE VIE !

Les différentes approches du rêve sont complémentaires : les neurosciences, la biologie cellulaire, la psychologie, la science quantique, le chamanisme cybernétique, les traditions…

Ces différentes approches sont constitutives de l’Intelligence de Vie, de l’Univers tout entier…

L’Intelligence de Vie a un rêve pour chacun d’entre nous.

Sans le rêve, il n’y a pas de Conscience.

Sans Conscience, il n’y a pas d’évolution.

Sans le rêve, il n’y a pas d’évolution !

Chacun d’entre nous EST un rêve à réaliser.

Chaque rêve participe à l’évolution de l’ensemble d’entre nous.

Nadjejda Tretiakoff

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La peur a son antidote : le rêve

” C’est la dose qui fait le poison ” *

Dans mon propos, la peur étant le poison, le rêve se propose comme un antidote…

Il y a très, très, longtemps…la peur a servi à la lignée humaine de l’homme de Néandertal, à ne pas rester chacun dans son coin. Cette émotion nous a rassemblés en clan, en tribu afin de partager nos défenses, nos compétences…et nos gènes ! Il s’agissait d’une peur instinctive adaptée à la réalité de l’environnement, un ajustement entre les besoins essentiels et la conservation d’une intégrité physique et psychique. La Loi de la Conservation et la Loi de la Manifestation opéraient en symbiose.

Le rêve, les parois des grottes préhistoriques en sont témoins, habitait chacun et se partageait à la lueur d’un feu entre tribus, entre individus fixant les étoiles et autres astres célestes…

La ” civilisation ” a transformé la peur en angoisses multiples, en anticipations infernales dans une quête de performance perpétuelle. Au final, la peur de la mort inscrite en chacun de nous s’est trouvé des variations plus terrifiantes encore. L’illusion d’une échappatoire a étouffé, de façon certaine, nos vies : comment ne pas mourir ?

Étonnement, chercher à ne pas mourir fige dans le temps, peut-être, mais plus sûrement empêche l’évolution de la psyché vers ce qui nous transcende : la Conscience.

Le processus de réalisation de l’Être amène à accueillir l’imprévisible comme un passage vers l’éternité.

Cette éternité nous la vivons tous, tout le temps et toujours…elle se dépose dans nos rêves !

Rêve d’éveil, rêve nocturne, rêve à réaliser nous libèrent de la peur du mental car ces créations émanent de nos âmes ! Le rêve nous relie à l’Histoire de l’Univers. La science quantique nous le démontre : dans le rêve, nous échappons au monde de la séparation, au monde de la matérialité. Dans le rêve, les symboles, les formes sont de l’information exprimée en logique du Vivant qui nous transforme. Dans le rêve, nous devenons coupelle en refuge de l’Univers…unis…vers !

Les rêves partagés nous rassemblent dans un continuum d’éternité. Les échanges de compétences menant à la réalisation d’un rêve nous rappellent que depuis l’infiniment petit, le quantum, nous sommes poussés à révéler la Loi de la Conservation ↔ Créer et la Loi de la Manifestation ↔ Partager, afin d’accéder à l’Éternité.

Le rêve nous métamorphose : Un pour Tous “est” Tous pour Un !

Le rêve rend réelle la Création. Il s’invite en convertisseur de potentiels pour une humanité en devenir.

À l’instant, je songe à cette proxémie observée chez les animaux partageant un espace inhospitalier pour certains, un point d’eau pour s’abreuver, besoin essentiel à chacun, ensemble…

Nadjejda Tretiakoff

* Paracelse

Attendre de ne plus avoir de peurs pour rencontrer les parties de soi n’arrive jamais, et jamais c’est très long surtout vers la fin !

Pour se retrouver, il faut du courage, et le courage c’est d’y aller avec ses peurs !

À suivre ” Alice de l’autre côté du Miroir” de Tim Burton ou comment mettre fin au règne de la terrible Reine Rouge, somme de toutes les peurs…

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Famille d’accueil et adoption…

Voilà plus d’un quart de siècle que, oreilles attentives et cœur présent, je reçois les témoignages d’enfance triste, maltraitée, ignorée, bafouée et tout ceci dans une ambiance de culpabilité de la part de femmes et d’hommes, autant dire d’enfants dans des corps de grands. Ils auraient tout donné pour remonter le temps et goûter la joie simple d’une famille aimante…

Dans le dictionnaire historique d’Alain REY voici le mot « famille » : du latin classique familia dérivé de famulus « serviteur ». Étymologiquement c’est l’ensemble des esclaves attachés à la maison du maître puis tous ceux qui vivent sous le même toit et sur qui règne l’autorité du pater familias, le chef de la familia.

Plus tard « famille » s’est imposé en français en désignant les personnes vivant sous le même toit et les domestiques seuls ; une féodalité : ceux qu’unit un lien de vassalité à un seigneur.

Chacun d’entre nous, relié à l’inconscient collectif depuis toujours, connait l’origine des mots et la symbolique portée par la vibration de la musique des mots. Chacun d’entre nous entend le mot « famille » comme l’expression d’un asservissement.

Si je poursuis mon propos, le mot « adopter » vient du latin adoptare : ad ajouter à, vers et optare choisir, choisir pour soi de manière durable.

Au sens premier « adopter » se disait pour recueillir dans sa famille, sans formalités ni conséquences juridiques.

Alors je me demande si nous ne nous trompons pas de direction lorsque c’est à l’enfant de trouver sa place dans la famille. La thérapie orientée ainsi se heurte à une évidence, très claire selon moi. C’est à l’enfant de décider s’il souhaite adopter ceux qui se présentent comme ses parents !

« Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même. Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées, car ils ont leurs propres pensées. Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes, car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves… » Khalil Gibran.

Nos âmes choisissent un homme et une femme pour s’incarner et parcourir le chemin de la Vie. Cette femme et cet homme ne sont qu’une famille d’accueil, un commencement. S’ils mettent du cœur à l’ouvrage, car il en faut beaucoup, ils apprendront petit à petit à devenir parents, et c’est une œuvre délicate, fragile et incertaine nécessitant abnégation et don de soi.

Seul l’enfant ressent ce qui vient du cœur et reçoit en retour son amour. Seul l’enfant sent s’il désire adopter ses parents.

« Respecter ses enfants en tant qu’individus séparés, capables de prendre des décisions sur leur vie, voilà le pas le plus difficile à accomplir pour des parents. Certains n’y parviennent jamais » Jean Davies Okimoto.

Pourquoi ? « L’instinct de domination est inhérent à l’être humain. Dans notre vie quotidienne, nous sommes tous dominants ou dominés, et, le plus souvent, tantôt l’un tantôt l’autre selon les partenaires, les circonstances, les lieux… Et chacun, quand il entend être dominant, a ses arguments brutaux, raisonnés ou sournois afin d’imposer ses vues. Avec en plus, souvent, une certaine dose de bonne conscience : s’il agit ainsi, c’est pour le bien de l’autre, ou le fonctionnement impeccable de la maison. Où finit l’exercice légitime de l’autorité, la démarche raisonnable pour obtenir ce que l’on désire ? Où et sous quelles formes commence l’abus de pouvoir pour parvenir à ses fins ? L’enfant est le carnet de notes des parents qui tous aspirent à avoir 20/20. Pour cela, certains imposent leur propre idéal de perfection » Judith Viorst.

À l’origine du mot « autorité » il y a la musique de « confiance » et « sécurité ». Un enfant reçoit l’autorité de celui que se propose comme parent si elle est accompagnée des sensations de sécurité et de confiance…

Les personnes qui acceptent ce qui pourrait sembler être un paradoxe « adopter ou pas ses parents » se sentent libérées de l’obligation jamais satisfaite d’être enfin l’enfant idéal.

Pas d’enfant idéal, pas de parent idéal, juste des rendez-vous partagés ou pas.

Nadjejda Tretiakoff.

En illustration, la photo de Rosette, nébuleuse pouponnière d’étoiles…

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À qui profite le drame du diagnostic de dysphorie de genre ?

Les mots communiquent avec notre inconscient. La musique des lettres, des syllabes est le métalangage d’une partie de nous qui se reconnaît, s’ancre et évolue afin de nous éviter un chemin de vie en errance.

L’inconscient existe à travers les sonorités et les images, qu’il traduit en symboles.

Un univers irrationnel se met à notre disposition afin que nos failles deviennent des dons : la vie vient nous chercher dans nos vulnérabilités. C’est ainsi que nous prenons possession de ce que nous sommes : des êtres en perpétuelle transformation.

Tenter d’éviter ce travail est une illusion qui nous conduit à la perte de notre essence, à une petite mort dans un enfermement, séparés de la réalité globale du monde qui nous entoure.

Les mots sont des portes vers notre âme !

Un mot nous invite toutes et tous à cette aventure terrestre : notre prénom.

Chaque lettre dont il est composé est riche d’une histoire au-delà de l’espace et du temps. Chaque son nous relie à notre nature profonde : aucun de nous n’est là pour son petit bonheur personnel car nous sommes tous en interaction depuis le Grand Avant jusqu’au Grand Après. (Je vous invite à regarder la dernière merveille des studios Pixar : « SOUL »). La manifestation de notre Être sur le plan terrestre participe à l’Inconscient Collectif cher à Carl Gustav JUNG.

Le plus souvent, le prénom donné à un enfant a été choisi par la mère afin de combler le besoin d’un lien particulier. Consciemment ou non, la mère crée ou pas, le passage de son enfant vers le monde. Ce prénom s’inscrit dans la matière, les cellules, et commence à faire résonner l’histoire en devenir, les prises de conscience symboliques et ainsi, une participation active à une histoire commune ; celle de la famille, de la culture…Notre prénom représente notre responsabilité dans la grande aventure collective.

Après ce préambule, voici où le drame se joue…

« Selon les pays, sur une période de dix à quinze ans…un sentiment d’inadéquation entre le sexe de naissance et le ressenti, a augmenté de 1000 à 4000%… ». « La différence anatomique (et génétique) entre les sexes semble être un obstacle majeur à un épanouissement supposé ; s’en affranchir serait libérateur ». « Le prénom donné par les parents à la naissance – un rituel qui revêt une importance symbolique irréfragable puisqu’il fait entrer l’enfant dans l’histoire de sa famille et dans la communauté des humains – est considéré comme un dead name littéralement nom mort ou morinom ».

« La majorité des enfants qui interrogent leur identité sexuée ne persisteront pas dans leur demande de transformation après la puberté (85% d’entre eux) ».

« Prendre un fantasme pour un désir et, de plus, faire croire qu’il est réalisable est une source de confusion et non de réassurance. Dit-on à un garçon qui veut épouser sa maman (ou à une fille, son papa) que son désir peut se réaliser ? ».

« En quoi la croyance d’un homme qu’il est une femme emprisonnée dans un corps d’homme diffère-t-elle des sentiments d’une patiente atteinte d’anorexie qui se voit obèse ? Pourtant on ne traite pas le trouble de cette patiente par une liposuccion. Alors pourquoi amputer les patients souffrant de dysphorie de genre de leurs organes génitaux ? ». (« La fabrique de l’enfant transgenre » de Caroline ELIACHEFF et Céline MASSON aux Éditions de l’Observatoire).

Changer de prénom pour changer d’identité sexuelle ne suffira pas. Les mal-être, maux, malaises, mal-à-dire ont un sens propre à chacun. Accompagner celles et ceux qui en souffre dans la compréhension d’une bio-logique de l’inconscient qui a besoin d’être portée à la conscience par la parole et non systématiquement par le bistouri, est un véritable cheminement de patience. Un dysfonctionnement est l’expression d’un conflit intérieur. Une ablation précoce sur un enfant de 8 ans est un bâillon posé sur un cri…le hurlement reste en attente !

Est-ce qu’il faut continuer à scinder le physique et le psychisme ?

La santé globale est transmissible par la bienveillance…

Nadjejda Tretiakoff.

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