Conformisme versus Humanisme

J’entends, de-ci, de là, une expression utilisée comme rempart au refus d’un changement … « Ma zone de confort… ».

Lorsque je regarde de plus près ce que certains nomment « zone de confort », j’observe un entre-deux particulièrement inconfortable et surtout très insécurisant.

Faire et refaire du connu n’est pas confortable. Éviter le changement n’est pas confortable. Attendre que le reste du monde bouge n’est pas confortable.

La zone de confort m’apparait telle une salle d’attente chez un praticien qui aurait quitté les lieux sans prévenir ses patients, ou la zone d’embarquement pour un avion perdu dans les nuages sans laisser de trace sur les radars.

En fait, la zone de confort me semble figée dans un conformisme dangereux car consommateur, à fonds perdus, d’une énergie de vie pourtant précieuse.

Se conformer aux attentes, réelles ou supposées, de l’autre, des autres, ne mène pas au bien-être. Se conformer nous laisse dans l’espoir, stratégie de survie de l’enfant : « Quand je serai grand… ».  À présent, nous sommes « grands » et malgré les possibilités et les ressources que nous pouvons trouver et mettre en œuvre, nous attendons encore pour réaliser notre vie. Nous attendons une autorisation qui ne viendra pas. Nous le savons et nous espérons encore.

Sortir de la zone de confort, du conformisme est la seule solution pour se réaliser.

Passer de la tristesse d’être invisible, ou de la colère d’être manipulé, à la joie de réaliser par soi-même la valeur de soi disponible au plus profond de nous, est un chemin délicat et transformateur.

L’humanisme nous apprend à sortir d’une robotisation catastrophique. Nous ne sommes pas un assemblage de logarithmes.

Chaque humain est unique, précieux et indispensable à l’évolution de l’humanité.

Chaque humain est UN.

OSONS !!!

Nadjejda Tretiakoff.

Photo Sculpture Philippe LAFARGUE : “C’est assez ! ” dit la baleine

Je remercie Alexander Raskatov pour son opéra “Animal Farm” basé sur la nouvelle de George Orwell

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La Conscience de l’Humanité

VOTRE RÊVE VA RÉVEILLER VOTRE VIE !

Les différentes approches du rêve sont complémentaires : les neurosciences, la biologie cellulaire, la psychologie, la science quantique, le chamanisme cybernétique, les traditions…

Ces différentes approches sont constitutives de l’Intelligence de Vie, de l’Univers tout entier…

L’Intelligence de Vie a un rêve pour chacun d’entre nous.

Sans le rêve, il n’y a pas de Conscience.

Sans Conscience, il n’y a pas d’évolution.

Sans le rêve, il n’y a pas d’évolution !

Chacun d’entre nous EST un rêve à réaliser.

Chaque rêve participe à l’évolution de l’ensemble d’entre nous.

Nadjejda Tretiakoff

WEBCONFÉRENCE LE MARDI 24 JANVIER 2023 à 12h30

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La peur a son antidote : le rêve

” C’est la dose qui fait le poison ” *

Dans mon propos, la peur étant le poison, le rêve se propose comme un antidote…

Il y a très, très, longtemps…la peur a servi à la lignée humaine de l’homme de Néandertal, à ne pas rester chacun dans son coin. Cette émotion nous a rassemblés en clan, en tribu afin de partager nos défenses, nos compétences…et nos gènes ! Il s’agissait d’une peur instinctive adaptée à la réalité de l’environnement, un ajustement entre les besoins essentiels et la conservation d’une intégrité physique et psychique. La Loi de la Conservation et la Loi de la Manifestation opéraient en symbiose.

Le rêve, les parois des grottes préhistoriques en sont témoins, habitait chacun et se partageait à la lueur d’un feu entre tribus, entre individus fixant les étoiles et autres astres célestes…

La ” civilisation ” a transformé la peur en angoisses multiples, en anticipations infernales dans une quête de performance perpétuelle. Au final, la peur de la mort inscrite en chacun de nous s’est trouvé des variations plus terrifiantes encore. L’illusion d’une échappatoire a étouffé, de façon certaine, nos vies : comment ne pas mourir ?

Étonnement, chercher à ne pas mourir fige dans le temps, peut-être, mais plus sûrement empêche l’évolution de la psyché vers ce qui nous transcende : la Conscience.

Le processus de réalisation de l’Être amène à accueillir l’imprévisible comme un passage vers l’éternité.

Cette éternité nous la vivons tous, tout le temps et toujours…elle se dépose dans nos rêves !

Rêve d’éveil, rêve nocturne, rêve à réaliser nous libèrent de la peur du mental car ces créations émanent de nos âmes ! Le rêve nous relie à l’Histoire de l’Univers. La science quantique nous le démontre : dans le rêve, nous échappons au monde de la séparation, au monde de la matérialité. Dans le rêve, les symboles, les formes sont de l’information exprimée en logique du Vivant qui nous transforme. Dans le rêve, nous devenons coupelle en refuge de l’Univers…unis…vers !

Les rêves partagés nous rassemblent dans un continuum d’éternité. Les échanges de compétences menant à la réalisation d’un rêve nous rappellent que depuis l’infiniment petit, le quantum, nous sommes poussés à révéler la Loi de la Conservation ↔ Créer et la Loi de la Manifestation ↔ Partager, afin d’accéder à l’Éternité.

Le rêve nous métamorphose : Un pour Tous “est” Tous pour Un !

Le rêve rend réel la Création. Il s’invite en convertisseur de potentiels pour une humanité en devenir.

À l’instant, je songe à cette proxémie observée chez les animaux partageant un espace inhospitalier pour certains, un point d’eau pour s’abreuver, besoin essentiel à chacun, ensemble…

Nadjejda Tretiakoff

* Paracelse

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Famille d’accueil et adoption…

Voilà plus d’un quart de siècle que, oreilles attentives et cœur présent, je reçois les témoignages d’enfance triste, maltraitée, ignorée, bafouée et tout ceci dans une ambiance de culpabilité de la part de femmes et d’hommes, autant dire d’enfants dans des corps de grands. Ils auraient tout donné pour remonter le temps et goûter la joie simple d’une famille aimante…

Dans le dictionnaire historique d’Alain REY voici le mot « famille » : du latin classique familia dérivé de famulus « serviteur ». Étymologiquement c’est l’ensemble des esclaves attachés à la maison du maître puis tous ceux qui vivent sous le même toit et sur qui règne l’autorité du pater familias, le chef de la familia.

Plus tard « famille » s’est imposé en français en désignant les personnes vivant sous le même toit et les domestiques seuls ; une féodalité : ceux qu’unit un lien de vassalité à un seigneur.

Chacun d’entre nous, relié à l’inconscient collectif depuis toujours, connait l’origine des mots et la symbolique portée par la vibration de la musique des mots. Chacun d’entre nous entend le mot « famille » comme l’expression d’un asservissement.

Si je poursuis mon propos, le mot « adopter » vient du latin adoptare : ad ajouter à, vers et optare choisir, choisir pour soi de manière durable.

Au sens premier « adopter » se disait pour recueillir dans sa famille, sans formalités ni conséquences juridiques.

Alors je me demande si nous ne nous trompons pas de direction lorsque c’est à l’enfant de trouver sa place dans la famille. La thérapie orientée ainsi se heurte à une évidence, très claire selon moi. C’est à l’enfant de décider s’il souhaite adopter ceux qui se présentent comme ses parents !

« Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même. Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées, car ils ont leurs propres pensées. Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes, car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves… » Khalil Gibran.

Nos âmes choisissent un homme et une femme pour s’incarner et parcourir le chemin de la Vie. Cette femme et cet homme ne sont qu’une famille d’accueil, un commencement. S’ils mettent du cœur à l’ouvrage, car il en faut beaucoup, ils apprendront petit à petit à devenir parents, et c’est une œuvre délicate, fragile et incertaine nécessitant abnégation et don de soi.

Seul l’enfant ressent ce qui vient du cœur et reçoit en retour son amour. Seul l’enfant sent s’il désire adopter ses parents.

« Respecter ses enfants en tant qu’individus séparés, capables de prendre des décisions sur leur vie, voilà le pas le plus difficile à accomplir pour des parents. Certains n’y parviennent jamais » Jean Davies Okimoto.

Pourquoi ? « L’instinct de domination est inhérent à l’être humain. Dans notre vie quotidienne, nous sommes tous dominants ou dominés, et, le plus souvent, tantôt l’un tantôt l’autre selon les partenaires, les circonstances, les lieux… Et chacun, quand il entend être dominant, a ses arguments brutaux, raisonnés ou sournois afin d’imposer ses vues. Avec en plus, souvent, une certaine dose de bonne conscience : s’il agit ainsi, c’est pour le bien de l’autre, ou le fonctionnement impeccable de la maison. Où finit l’exercice légitime de l’autorité, la démarche raisonnable pour obtenir ce que l’on désire ? Où et sous quelles formes commence l’abus de pouvoir pour parvenir à ses fins ? L’enfant est le carnet de notes des parents qui tous aspirent à avoir 20/20. Pour cela, certains imposent leur propre idéal de perfection » Judith Viorst.

À l’origine du mot « autorité » il y a la musique de « confiance » et « sécurité ». Un enfant reçoit l’autorité de celui que se propose comme parent si elle est accompagnée des sensations de sécurité et de confiance…

Les personnes qui acceptent ce qui pourrait sembler être un paradoxe « adopter ou pas ses parents » se sentent libérées de l’obligation jamais satisfaite d’être enfin l’enfant idéal.

Pas d’enfant idéal, pas de parent idéal, juste des rendez-vous partagés ou pas.

Nadjejda Tretiakoff.

En illustration, la photo de Rosette, nébuleuse pouponnière d’étoiles…

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À qui profite le drame du diagnostic de dysphorie de genre ?

Les mots communiquent avec notre inconscient. La musique des lettres, des syllabes est le métalangage d’une partie de nous qui se reconnaît, s’ancre et évolue afin de nous éviter un chemin de vie en errance.

L’inconscient existe à travers les sonorités et les images, qu’il traduit en symboles.

Un univers irrationnel se met à notre disposition afin que nos failles deviennent des dons : la vie vient nous chercher dans nos vulnérabilités. C’est ainsi que nous prenons possession de ce que nous sommes : des êtres en perpétuelle transformation.

Tenter d’éviter ce travail est une illusion qui nous conduit à la perte de notre essence, à une petite mort dans un enfermement, séparés de la réalité globale du monde qui nous entoure.

Les mots sont des portes vers notre âme !

Un mot nous invite toutes et tous à cette aventure terrestre : notre prénom.

Chaque lettre dont il est composé est riche d’une histoire au-delà de l’espace et du temps. Chaque son nous relie à notre nature profonde : aucun de nous n’est là pour son petit bonheur personnel car nous sommes tous en interaction depuis le Grand Avant jusqu’au Grand Après. (Je vous invite à regarder la dernière merveille des studios Pixar : « SOUL »). La manifestation de notre Être sur le plan terrestre participe à l’Inconscient Collectif cher à Carl Gustav JUNG.

Le plus souvent, le prénom donné à un enfant a été choisi par la mère afin de combler le besoin d’un lien particulier. Consciemment ou non, la mère crée ou pas, le passage de son enfant vers le monde. Ce prénom s’inscrit dans la matière, les cellules, et commence à faire résonner l’histoire en devenir, les prises de conscience symboliques et ainsi, une participation active à une histoire commune ; celle de la famille, de la culture…Notre prénom représente notre responsabilité dans la grande aventure collective.

Après ce préambule, voici où le drame se joue…

« Selon les pays, sur une période de dix à quinze ans…un sentiment d’inadéquation entre le sexe de naissance et le ressenti, a augmenté de 1000 à 4000%… ». « La différence anatomique (et génétique) entre les sexes semble être un obstacle majeur à un épanouissement supposé ; s’en affranchir serait libérateur ». « Le prénom donné par les parents à la naissance – un rituel qui revêt une importance symbolique irréfragable puisqu’il fait entrer l’enfant dans l’histoire de sa famille et dans la communauté des humains – est considéré comme un dead name littéralement nom mort ou morinom ».

« La majorité des enfants qui interrogent leur identité sexuée ne persisteront pas dans leur demande de transformation après la puberté (85% d’entre eux) ».

« Prendre un fantasme pour un désir et, de plus, faire croire qu’il est réalisable est une source de confusion et non de réassurance. Dit-on à un garçon qui veut épouser sa maman (ou à une fille, son papa) que son désir peut se réaliser ? ».

« En quoi la croyance d’un homme qu’il est une femme emprisonnée dans un corps d’homme diffère-t-elle des sentiments d’une patiente atteinte d’anorexie qui se voit obèse ? Pourtant on ne traite pas le trouble de cette patiente par une liposuccion. Alors pourquoi amputer les patients souffrant de dysphorie de genre de leurs organes génitaux ? ». (« La fabrique de l’enfant transgenre » de Caroline ELIACHEFF et Céline MASSON aux Éditions de l’Observatoire).

Changer de prénom pour changer d’identité sexuelle ne suffira pas. Les mal-être, maux, malaises, mal-à-dire ont un sens propre à chacun. Accompagner celles et ceux qui en souffre dans la compréhension d’une bio-logique de l’inconscient qui a besoin d’être portée à la conscience par la parole et non systématiquement par le bistouri, est un véritable cheminement de patience. Un dysfonctionnement est l’expression d’un conflit intérieur. Une ablation précoce sur un enfant de 8 ans est un bâillon posé sur un cri…le hurlement reste en attente !

Est-ce qu’il faut continuer à scinder le physique et le psychisme ?

La santé globale est transmissible par la bienveillance…

Nadjejda Tretiakoff.

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EST-CE AINSI QUE LES HOMMES VIVENT…

La personnalité paranoïaque ou le dernier recours avant la désintégration.

Le mot paranoïa vient du grec « pensée à côté » et se rapproche du latin dé-lirer : être hors du chemin. Pourtant la pensée paranoïaque est très logique. Le paranoïaque est difficile à supporter, outrancier et provocateur. Ses attitudes, son regard, son agressivité ont pourtant été utiles à la société en termes de cohésion. La description proposée par le DSM 5 et la CIM 10 est la suivante :

1. Soupçonne sans base suffisante, que les autres l’exploitent, lui font du tort, le trompent 

2. Est préoccupé par des doutes injustifiés concernant la loyauté ou la fiabilité de ses amis ou associés 

3. Est réticent à se confier aux autres par peur non justifiée que les informations données puissent être utilisées avec malveillance contre lui

4. Voit des significations cachées, déshonorantes ou menaçantes derrière des remarques ou des évènements bénins

5. Est perpétuellement rancunier, n’oublie ni les insultes ni les offenses 

6. Ressent des attaques contre sa personne ou sa réputation n’apparaissant pas aux autres et est prompt à réagir avec colère ou à contrattaquer 

7. A des soupçons de manière récurrente sans que cela soit justifié vis-à-vis de la fidélité de son époux(se) ou partenaire. 

Cette personnalité ne demande pas d’aide car elle se perçoit comme n’en ayant pas besoin. Ce n’est pas sa pensée qui serait illogique mais ce sont les bases qui reposent sur des soupçons injustifiés. Le paranoïaque connait la vérité et refuse le doute. Tout ce qui vient à l’encontre de son raisonnement est perçu comme une attaque venant d’un ennemi. Il est certain de ses convictions et se méfie de tous. Un leader paranoïaque est utile dans un moment de perte des repères et de tension généralisée car il s’impose avec des certitudes et une cohérence inébranlables.

L’autre c’est l’ennemi, le coupable-responsable-traître est tout trouvé ! Les théories du complot viennent renforcer son discours et il s’offre comme unique solution contre la désintégration du groupe. Il transmet sa vérité et trouve l’ennemi. C’est une simple question de survie !

Un grand merci à la PSYCHOLOGIE ÉVOLUTIONNISTE pour cet éclairage de l’actualité…Le paranoïaque nous fait du mal pour notre plus grand bien !!!!!!!

Calme-toi Vladimir…

Nadjejda Tretiakoff

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Petit traité de manipulation

Ce livre * date de 1987…à l’époque, en le lisant j’ai été horrifiée du pouvoir destructeur dont chacun d’entre nous dispose à son encontre comme aux dépens de l’autre…

Aujourd’hui, cette lecture me revient en tête après le visionnage de la série Arte « La corde ». Excellente description du mécanisme de manipulation où chaque protagoniste « scientifique » laisse émerger malgré elle/lui, les affres de l’humain qui refuse de s’être trompé et persiste, parfois jusqu’à la mort, dans un raisonnement absurde.

Les auteurs du livre, Jean-Léon Beauvois et Robert-Vincent Joule, décrivent leur étude ainsi : « Sans doute vous arrive-t-il fréquemment de vouloir obtenir quelque chose d’autrui…Comment vous y prenez-vous ? Vous pouvez exercer votre pouvoir mais encore faut-il que vous en ayez. Vous pouvez convaincre, mais encore faut-il que vous soyez doué pour la persuasion. Vous pouvez aussi manipuler et cela ne demande que l’apprentissage de certaines techniques ».

Les auteurs ont pensé que les honnêtes gens devaient savoir, puisqu’ils sont peut-être de potentiels manipulateurs et à coup sûr de potentiels manipulés…

Je pose ces questions…jusqu’où faut-il aller pour admettre qu’on se trompe ?

D’où vient cette force de manipulation à l’intérieur de l’être humain qui le déconnecte de la réalité pour encourager une toute puissance virtuelle ?

Est-ce l’enfant en nous qui réclame vengeance ?

Nous avons à retrouver deux droits essentiels : le droit de se tromper et le droit de changer d’avis.

Nadjejda Tretiakoff.

* “Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens”

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Sucre ou cannabis ?

Vous reprendrez bien un peu de sucre ou de cannabis ?

Voici la petite histoire cachée de nos premières addictions…

Au tout début était l’ovule fécondé par le spermatozoïde…l’œuf ainsi créé, après 6 jours d’un voyage dans l’espace intersidéral de la trompe, amorce son atterrissage dans la paroi de l’utérus…

Au 7e jour…un accord inclusif teinté d’amour permet à l’œuf de s’implanter et de commencer son aventure humaine… (ou pas et ça s’appellera une fausse couche).

Les échanges qui ont influencé l’accord sont endogènes et émanent de deux sources différentes :

~la 1ére est un neurotransmetteur cannabinoïde, version humaine du THC.  La molécule du plaisir (ananda qui vient du Sanscrit plaisir) l’anandamide est un endocannabinoïde produit par le cerveau de la mère impliqué dans la motivation, la douleur, la mémoire, l’appétit, l’humeur. Cette molécule contient la mémoire de l’accord entre la mère et l’enfant dont la résonance en mots serait, de la part de l’enfant « J’ai demandé à venir » « Je désire rentrer dans la réalité » « Je décide » … bref un « OUI je désire devenir Humain ».

~ la seconde se trouve dans la paroi même de l’utérus et c’est du glycogène, du sucre. La résonance, cette fois, serait de la part de la mère « Viens je t’accueille » « Je te protège de tout danger ». La première mémoire de l’amour se joue ici.

Dans un raccourci chimique, au 7e jour nous tombons dans un nid de cannabis sucré ! À peine l’accord conclu, ces petits arrangements seront oubliés.

Dans les expériences de vie à venir, pour retrouver ce qui nous avait donné envie d’être ici, nous nous perdrons avec des ersatz exogènes, des leurres addictifs nous laissant dans un manque abyssal d’amour.

Dans mon expérience professionnelle, je retrouve à la période de l’adolescence, cette compulsion de cannabis plutôt chez les garçons, et chez les filles, plutôt celle du sucre. Malheureusement, cette compulsion se poursuit à l’âge adulte…

Rien d’extérieur ne nous apportera sécurité et amour dans la plénitude. Oser être soi dépend de notre capacité à nous passer du sucre et l’autonomie s’acquiert par le passage de l’illusion d’un faux idéal de soi ( le cannabis) à la valorisation d’un Soi Idéal.

Ni le cannabis ni les petits gâteaux ne combleront ce désir profond d’être créateur de notre vie.

L’Approche Quantique du REL réactualise le voyage des 6 jours et l’implantation dans l’Humain en Conscience des pouvoirs illimités de création de notre vie depuis le 7e jour !

Nadjejda Tretiakoff.

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Un petit (présent) chez Soi vaut mieux qu’un grand (absent) chez les Autres.

Souvent, la psychologie fait appel avant tout, au bon sens…en faisant confiance à cette partie de nous en connexion permanente avec le champ informationnel à l’origine des langues et des langages…

Bien avant la Tour de Babel, les langues et les langages nous attendaient pour faire chanter nos propos, nos conversations et nous offrir la possibilité de nous entendre…Mais ce n’est pas mon inspiration du moment !

Si je m’amuse avec le mot « présent » il se compose de « pré » ; devant dans le temps et dans l’espace, en avant, une antériorité…et aussi « sent » de « sentir » ; percevoir avec les sens, l’odorat, le son, le toucher, par la sensibilité, avoir conscience de son propre état, être affecté favorablement, avoir connaissance…Alors j’imagine que le « présent » est un cadeau que je me fais pour me sentir agir dans une réalité qui se produit au moment où j’en parle. Je m’ouvre dans le présent à une partie de moi, maîtresse d’elle-même, à mon esprit propice à me rendre une situation favorable. Je suis attentive et disponible à moi-même in praesentia (j’adore le latin !).

Même si c’est en « petit » cette aventure-là me donne envie d’être vécue en Conscience ! Entrer en relation avec les profondeurs de Soi, libérer l’amour en Soi ! Retrouver l’enfant intérieur !

Lorsque je m’amuse avec le mot « absent » il se compose de « ab » ; le père en hébreu (…) ou signifie séparation, détachement, abstinence, être loin de, éloigné, distrait, inattentif voire même disparu, à défaut d’esprit, in absentia. C’est à ce moment là que la peur d’être rejeté par les autres nous entraîne, lentement mais sûrement, vers l’enfermement.

Il me semble qu’un petit cadeau de conscience d’être Soi dans sa Vie vaut mieux qu’un grand disparu espéré, peut-être un père (car le père suffisamment bon est le garant de l’équilibre psychologique de l’enfant), un espoir vain, une petite mort assurée.

Remettre entre les mains des Autres son potentiel de Vie n’apportera pas la Paix (1ère lettre de Présent) car alors notre propre incarnation (sentir) nous échappera.

Gare aux faux espoirs face à ceux qui ne nous voient pas et pour lesquels nous resterons d’éternels Absents dans leur cœur…Ah, Ah, Ah les jours douloureux ! ! !

Nadjejda Tretiakoff

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La transmission : l’art du Psy

Depuis plusieurs mois, un mot circule…le mot « transmission ».

Avec curiosité, je l’ai suivi !

Je suis allée le chercher dans ses origines…Transmettre : du latin transmittere envoyer de l’autre côté, faire passer au-delà puis c’est devenu céder un droit, un bien, à quelqu’un, faire passer un bien matériel. Mais aussi un terme de médecine en parlant de la circulation des humeurs. Et récemment, transmission par contagion d’une maladie, d’un agent pathogène d’un individu à un autre.

Étonnamment, en mécanique, la courroie de transmission transmet une consigne, un ordre. Au regard des neurosciences, les neurotransmetteurs sont des composés chimiques libérés par les neurones et agissant sur d’autres neurones.

« Trans » dans la langue française exprime au-delà, par-delà, à travers et marque le passage, le changement.

La mission, quant à elle, était une libération puis une tâche confiée à une personne avec ou sans idée de déplacement mais aussi une mission religieuse comme l’évangélisation.

Où vais-je avec toutes ces informations ?

Dans ce merveilleux film de Tatsushi Omori « Dans un jardin qu’on dirait éternel », la transmission de La Cérémonie du Thé est une transmission de l’Art de la Vie.

Transmettre, pour le psy, est un art bien difficile qui suppose l’effacement de soi-même, un don…pourtant, parfois, celui qui transmet l’oublie et préfère choisir un auditoire tout acquis. À ce moment, selon un principe bien connu en psychologie ; la projection, notre disponibilité naturelle à l’autre n’est plus une quête de partage mais seulement un moyen de nous venger de l’adversité et d’obtenir ce qui nous a manqué.

Donner est une expression forte et inconsciente du conflit entre la pulsion de vie et la pulsion de mort. C’est aussi l’illustration d’un mécanisme de défense contre des ennemis invisibles, familiers et opportunistes logés à grand renfort d’énergie, à l’intérieur de notre monde intérieur secret parfois même, obscur. Et tout cela en faisant l’économie de la remise en cause personnelle, seul accès authentique à ce besoin primal à l’intérieur de nous : le besoin essentiel d’être.

Car avoir quelque chose à transmettre est la preuve qu’ « être » a existé  et non se perdre dans une représentation idéalement choisie empruntant la frêle passerelle entre le passé et l’avenir qui permettrait d’échapper à ses angoisses.

Celui qui transmet est parfois un Narcisse des temps modernes : il est amoureux d’un Autre qui n’est que le reflet de sa propre image, une forme d’auto érotisme de l’Idéal de soi. Eros est rarement absent de nos pensées et de nos intentions.

Le don implique une identité partielle avec le choix sur lequel il porte. L’inconscient est projeté dans ce choix, soumis à des forces et à des influences imperceptibles et pourtant bien réelles. Quelle partie de nous fait ces choix ? La partie infantile primitive à la recherche du temps perdu passé auprès du sein de la mère ? La partie qui voudrait s’autonomiser de cette période de fusion et proclamer au monde entier son indépendance ? L’individuation enfin gagnée ?

Dans nos choix de don, quels qu’ils soient, la profondeur de l’inconscient n’a pas de limite. Elle nous offre la possibilité de reconnaître la part de nous qui est projetée dans ce choix afin de pouvoir l’intégrer avant d’espérer pouvoir se servir de ceux à qui l’on donne comme révélateurs de notre générosité.

Car c’est là que se situe la magie du don : il est symbolique. Ainsi, il exprime une partie visible mais surtout il s’adresse à l’infini, à l’invisible.

Je pense à cette maxime de Nietzsche, ” Quand tu regardes l’abîme, l’abîme regarde en toi ” et il me semble que ” Quand tu regardes ta façon de transmettre, ta façon de transmettre regarde en toi “.

Ce qui se partage est immatériel avant tout. Ce que nous transmettons dans nos lieux privilégiés d’accueil de l’Autre, c’est la Conscience d’être soi-même. Nous sommes des passeurs de Vie. Nous n’attendons pas de reconnaissance pour ce qui se passe dans l’invisible. Nous donnons de tout notre cœur et la suite ne nous appartient pas !

Nadjejda Tretiakoff

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