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Etreinte

Etreinte désirée, je me sens à l’étroit,

Mon âme se souvient de l’odeur de la cage,

Les barreaux, la pénombre, l’absence, l’effroi,

L’impossibilité de se mouvoir, la rage.

Vulnérable, incrédule et encore là,

Regard vide, ligotée dans mes espérances,

Un cri d’enfant dans la gorge et le cœur las,

Epuisée, je cherche à rompre l’allégeance.

Je résiste, mes larmes cognent aux paupières,

Toutes-puissantes, elles supplient la liberté,

D’exhumer la petite fille mise en terre,

L’espoir trépasse…je sais, on ne guérit jamais.

Nadjejda Tretiakoff

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