
Auteur/autrice : Nadjejda Tretiakoff
Alcyone
2024 : Avoir raison trop tôt parfois ça ressemble à avoir tort*
Pour coparticiper à la réalisation de nos rêves, nos intentions demandent de l’énergie de Vie !
Nadjejda Tretiakoff ✨🌎✨ Exploratrice de l’INTELLIGENCE de VIE
Captation et montage Daniel CASTELLO, Quêtes Quantiques
*phrase de Marguerite Yourcenar “Mémoires d’Hadrien”, transformée à ma “façon”.
Conflit versus Toute-puissance versus Folie
Ce serait rassurant de pouvoir observer les conflits armés à travers le monde comme étant ponctuels ou réservés à certains pays, certaines dictatures…ailleurs et si possible, loin.
Je ne débattrais pas géo-politique, je n’en ai pas les compétences…Je reste sur le terrain psy, là c’est mon domaine.
Pour simplifier ma proposition, je laisse la Langue des Oiseaux chanter avec le mot « conflit » : con (avec) f (le feu) au lit. Nous sommes le fruit des feux de l’amour. Nous devons notre origine duelle à un ovule et à un spermatozoïde. Au plus essentiel de nous, deux créent un troisième ; l’humain. De deux couches ; l’endoderme et l’ectoderme, émane le mésoderme, le début de l’embryogénèse, de « nous ».
Depuis le tout début de « nous », ce qui est différent n’est pas une anomalie, une menace à neutraliser, à exterminer. L’Autre est une sagesse cachée, une richesse venue du chaos. En oubliant cette réalité, l’humain cherche à unifier sa multiplicité par l’absurde : maintenir à grand renfort de violence, un contre-pouvoir à l’abri du Mal.
Car c’est pour rester du bon côté, une idée du Bien, que l’humain entre en conflit avec l’Autre, c’est-à-dire avec lui-même. C’est pour se débarrasser de sa culpabilité que l’humain brandit sa vérité comme justification au conflit. Dans une quête d’auto-exigence de formatage, d’idéal, l’humain prophétise un modèle de refoulement du désir dont il s’exclut lui-même.
Au plus profond de « nous », le conflit n’est pas une contradiction à contrôler mais est consubstantiel à l’humain. Il n’y a pas de sens à donner au conflit, un sens qui permettrait de le résoudre une bonne fois pour toutes.
J’en arrive à la Toute-puissance…mécanisme de défense de la petite enfance mettant « en dehors » l’Autre, qui à ce stade de notre développement représente la différence, l’inconnu, la peur. La constitution de la personnalité permet d’aller, peu à peu, à la rencontre de cet Autre et la Toute-puissance est un passage nécessaire à notre narcissisation. Lorsque les choses se passent bien… cette étape mène à la distinction entre le réel et l’imaginaire. La personne se construit peu à peu et accueille l’Autre comme étant une partie d’elle-même. Son identité, « qui je suis » se consolide.
Lorsque les choses se passent moins bien, l’illusion d’une perfection à atteindre exclut l’Autre, aucune évolution de soi-même ne trouve d’espace. Un décalage par rapport à la réalité rend l’Autre un insupportable objet qu’il faudrait posséder pour mieux le contrôler. Mais pas seulement, l’Autre est devenu le support des projections du pire de soi-même et pour ne pas arriver à se suicider, il faut exterminer l’Autre…
Pourquoi nous est-il si difficile de recevoir le regard de l’Autre sans y voir un jugement, une faille dans notre Toute-puissance ?
Je termine par la folie…langue des Oiseaux ; le faux qui lie…
Je dépose ici mon regard amusé sur le développement personnel qui propose de mieux se connaître…et qui finit par nous rendre très, très, très…personnels.
Il n’y aura de changement dans nos comportements conflictuels que lorsque le « ou » cèdera la place au « et ». Nous sommes la somme de nos conflits. Nos contradictions nous invitent à accueillir l’Autre comme nous-même. L’Autre est notre devenir.
Un souvenir…j’ai dix ans et je découvre émerveillée, lors d’un cours de maths, que « le Tout est plus grand que la somme des parties. Le Tout est composé des parties lesquelles appartiennent au Tout. Le Tout est équivalent à la somme des parties et celles-ci ont mes mêmes propriétés que lui ».
Le Tout a besoin de chacune, chacun d’entre-nous et nous avons besoin du Tout si nous voulons vivre notre demain. Et ceci me met en JOIE (lire mon précédent post 😉)
Nadjejda Tretiakoff ✨🌎✨ Exploratrice de l’INTELLIGENCE de VIE
*le rêve, logogramme japonais, en illustration.
Conscience et Présence
Le passager mystérieux…
Est-ce que votre Rêve vous a trouvé ?
Le mot « rêve » est, on ne sait pourquoi, opposé au mot « réalité ». Et il faudrait choisir entre les deux…Pourtant, ce que nous appelons « réalité » est le reflet matérialisé de nos rêves et à l’instant où l’on ne croit plus en ses rêves, ils quittent la réalité. Alors, il convient d’être vigilants avec nos rêves car ce sont eux qui construisent notre futur. Notre futur est une observation de la réalisation de nos rêves !
Comment sait-on qu’un rêve peut devenir réel ?
Merci Archimède, grand mathématicien de l’Antiquité, immergé dans son bain et poussé hors de cette eau inspiratrice par son fameux « eurêka » « j’ai trouvé ».
Le processus de création « eurêka » d’un rêve répond à quelques lois…
La première : l’exploration.
L’esprit est ouvert, curieux de tout ce qu’il peut attraper venant de l’extérieur. Un champ des possibles disponible sans censure permet aux intuitions d’émerger en toute liberté. L’esprit est en éveil, en quête d’informations avec ou sans analyse ce qui génère une nouvelle façon de penser, une joie pour la découverte sans but précis, un intérêt amusé et autonome. Nous voici explorateurs no limit, tous azimuts bref, l’enfant en nous !
La deuxième : la focalisation.
C’est le moment de rassembler les compétences, même les plus insignifiantes a priori, à mettre à la disposition du rêve tout fraichement émergé de la première étape. Les souvenirs d’enfance où vos enseignants disaient de vous que vous n’étiez pas concentrés vous indiquent qu’en fait vous l’étiez profondément mais pas sur ce que l’on attendait de vous. Nous sommes tous doués de la capacité de concentration…ça dépend de ce qui nous intéresse ! Et justement, ce qui vous intéresse, c’est votre rêve à vous !
La troisième : l’incubation.
J’appelle ce moment l’infusion ; la « fusion » à l’intérieur « in » des deux étapes précédentes, ce qui se fait « tout seul », rien à faire, juste à laisser faire…Je savoure particulièrement cette disponibilité. Ma conscience va voir ailleurs…elle divague…elle rêve…et devient complice du rêve. La Conscience prend son C majuscule, s’ouvre, s’amplifie…et prend le rêve entre ses bras bienveillants pour le déposer sur le bon chemin menant à sa réalisation. La Conscience aime rêver !
La quatrième : l’illumination.
Dans cette phase, la réalité externe, ce qui vient de l’extérieur, n’a plus d’intérêt. Le regard se porte sur « le dedans » ce qui différentie le rêve de la rêverie. La rêverie nous place dans un scenario où nous rencontrons, reconnaissance, gloire…et beauté venant de l’extérieur. Le rêve est une création originale qui jaillit de l’intérieur car le nouveau ne peut émerger de l’ancien. À cette étape, une joie venue d’ailleurs est ressentie et s’accompagne d’un sentiment de bien-être et de liberté retrouvée.
La cinquième : la vérification.
C’est l’opportunité de partager le rêve qui le rend réel. Le rêve devient réel par le partage. Nous sommes poussés au partage de nos rêves si nous voulons vérifier leur réalisation ! Nous sommes des créateurs de rêves ! Cette disposition est inscrite dans notre génome !!! Sans nos rêves, nous ne sommes pas vivants !
Au moment du partage, nous avons à nous remercier nous-mêmes de toutes les étapes traversées jusqu’à la réalisation du rêve, les transformations, les renoncements. Et peut-être aussi, remercier ceux qui nous ont accompagnés un peu, beaucoup, à la folie, passionnément…
Eurêka ! j’ai trouvé mon rêve !
À l’instar de l’Univers, nous sommes en expansion depuis l’intérieur de nous-mêmes.
À chaque prise de Conscience apportée par le processus de création et de réalisation d’un rêve, nous grandissons de l’intérieur…Le rêve est notre seul accès à l’éternité…
Nadjejda Tretiakoff ✨🌎✨ Exploratrice de l’INTELLIGENCE de VIE
État d’Urgence versus Somatisation
Lorsque le message est important, il convient de prendre de la hauteur…
Je propose celle de la langue des Oiseaux…
Urgence : U une lettre ouverte vers l’illimité, R libre comme l’air dans toutes les directions, G en C tout ce savoir qui est moi. L’espace infini de l’Inconscient et ses ressources se mettent à la disposition de la lumière, de la Conscience nécessaires à la transformation.
Cet état d’urgence est activé au moment où les besoins réels du petit enfant ne sont pas reconnus. Dès son plus jeune âge, il devient un candidat potentiel pour la lutte ad vitam æternam : l’espoir d’arriver à se faire aimer pour ce qu’il est. Un système de survie irréel commence à convertir les ressentis, les comportements, les besoins réels de l’organisme et les émotions. La réalité menace son intégrité physique et psychique et l’enfant se déshumanise pour rendre des parents maladroits, ignorants voire maltraitants, en une famille aimante.
La peur est en embuscade derrière chaque tentative pour échapper à la menace d’un danger…
Le ver de la culpabilité de ne pas correspondre à l’enfant attendu est dans le fruit, dans le corps, attendant son heure pour devenir papillon…
Parents, accompagnants, gardez en mémoire ceci : l’inconscient n’entend pas la négation. Chaque fois que vous pensez motiver, rassurer, encourager un enfant avec les propositions « Ne t’inquiète pas » « Ne te fais pas de souci » « N’aie pas peur », vous sollicitez l’inquiétude, l’angoisse, la peur…
Lorsque vous lisez ces mots : « Ne pensez pas à une girafe »
Trop tard, la girafe est dans votre esprit !
À un moment, pas si inattendu que cela, la somatisation s’invite en réparatrice afin de permettre à l’Idéal du Moi de se transformer en Moi Idéal.
Somatiser : la somme de ce qui est attisé. L’expression somatique accompagne toute vie vers le mieux-être ! Nous sommes des Êtres psychosomatiques ! La somatisation se présente en régulation d’une décharge pulsionnelle qui cherche sa sortie.
Le ver devient papillon grâce à la somatisation et la transformation de nos ressentis d’enfant répond à l’appel de la puissance la vie.
SOMATISER C’EST NORMAL même après toute une vie passée en psychothérapie !
Le rôle de la somatisation est transitoire. Des passerelles, parfois douloureuses, réactivent ce qui est resté engrammé au plus profond de nos corps d’enfant, parfois dès l’origine de notre vie car transmis par l’histoire des parents.
L’état d’urgence attend, avec patience, la somatisation. L’urgence ne possède pas de cape d’invisibilité. La magie c’est l’âme qui agit pour nous libérer de la peur d’être soi. Se choisir devient LE CHOIX car personne n’a le pouvoir d’imposer une culpabilisation, quelle qu’elle soit.
Nadjejda Tretiakoff ✨🌎✨ Exploratrice de l’INTELLIGENCE de VIE
À suivre, un extrait de « MR NOBODY » Film de Jaco van Dormæl
Ce qui arrive à un enfant sommer de préférer son père ou sa mère…En fait de ne pas être choisi… de ne pas se choisir…
Film de Jaco van Dormæl
Haine versus Amour: à qui la faute?
La haine c’est de l’amour contrarié !
La haine semble éternelle, comme les regrets, car elle alimente le JT de 20h tous les soirs ! La haine est gravée dans le passé !
La haine invite à la confrontation du Ciel et des Enfers avec une hache (H) à double tranchant. D’un côté, la croyance de la séparation tenue fermement par l’EGO. De l’autre, l’illusion d’une matérialité qui viendrait nous remplir. Malheureusement, la haine n’est jamais rassasiée. Elle cannibalise le corps et étouffe l’âme.
La blessure ne se laisse pas guérir car elle symbolise le doute insupportable de mériter l’amour. Trop d’efforts vains dans l’enfance pour recevoir cet amour et surtout la culpabilité de ne pas avoir fait suffisamment pour l’accueillir gratuitement.
C’est cette culpabilité de ne pas être celui qu’on attendait, le « bien-né », qui s’est transformée en haine de soi projetée sur l’Autre. Le stratagème se verrouille et les conséquences deviennent incontrôlables. H ( la hache) AI (que j’ai) NE (parce que je ne suis pas « bien né »).
La blessure de haine nécessite du soin, de l’attention sans tension (a-tension), pas de but à atteindre, simplement laisser la cicatrisation qui est un phénomène spontané, faire son ouvrage. La cicatrisation ouvre la voie du futur à créer.
Dans la cosmogonie de la Grèce antique, La Nuit et le Vide sont à l’origine du monde. La Nuit enfante un œuf d’où sort l’Amour, tandis que la Terre et le Ciel se forment des moitiés de coquille brisée.
L’Amour est un enfant qui demande du soin, de la bienveillance, du don. L’Amour c’est la lumière de l’âme partagée avec l’autre sans attente. C’est ainsi que la Conscience nous révèle que nous ne sommes pas séparés de la Source. Cette Conscience appelle l’Unité, en soi, avec l’enfant intérieur.
Lorsque la haine s’est transformée, nous sommes enfin libres d’aimer et d’être aimés !
Nous sommes enfin libérés de trouver à qui la faute !
Nadjejda Tretiakoff ✨🌎✨ Exploratrice de l’INTELLIGENCE de VIE
En vidéo, une scène d’anthologie du film « Will Hunting » C’EST PAS TA FAUTE !
La grâce de l’oubli
AL, prénom no genre, perfect companion for all genres,
Château de ma mère pillé, pure indécence,
Volutes figées, je n’ai plus de naissance,
Jour disparu, perdu dans tes souffrances.
Les heures, les soupirs, les souffles, Vergessen,
ZEIt, recherches suspendues, risque d’effondrement.
Repos pour ton cœur, enfin la fuite en avant,
Aucune conséquence, plus de joie, plus de peine.
J’implore une faveur, contourne la démence,
Je t’offre Tabula rasa avec indulgence.
MER de toutes les gouttes d’eau, libérée par l’âme,
Dans un autre univers, rêve ton propre château,
Toutes les couleurs sont ton nouveau sésame.
Nadjejda Tretiakoff
À ma mère et son nouveau compagnon ; ALZhEIMER
Vergessen : oublier
Zeit : temps