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Jusqu’à la lanterne

Le fracas marin comme un rappel à la vie,

Les vagues en rang de bataille et sans répit,

Cognent, s’opposent au tumultueux silence,

En mon phare intérieur, coule la persévérance.

L’apnée longue jusqu’à l’oubli de moi-même,

Lâcher ou retenir, toujours ce même dilemme,

Je sens la menace d’une nuée d’hirondelles,

Flèches vivantes décochées, je suis immortelle.

Mon âme s’élève en cercles concentriques,

S’allège, abandonnant le mépris, le tragique,

Retrouve enfin sa nature vagabonde,

À la lueur de la lanterne s’ouvre la croisée des mondes.

                                                                        Nadjejda Tretiakoff

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