Je rampe, je cours, je galope, je vole,
J’hume la terre, l’herbe humide, je foule le sol,
Je glisse, racine profonde, liane jusqu’au col,
Je glisse, je me décompose, je perds le pôle.
Là-bas, Aurore, tu ouvres les portes du ciel.
Ici, Espoir, cœur léger, je recueille le miel.
L’âme libérée d’un amour providentiel,
De l’autre côté, l’hiver en été au pluriel.
Force docile, déterminée, plus encore.
Un souffle fait vibrer tes cordes, mandore.
Des bulles de joie vous défient, multicolores,
Lois de la Vie, réveillez celle qui dort,
Pour, en boutons dorés, à nouveau, éclore.
Nadjejda Tretiakoff