L’étoile tombe comme dans un film au ralenti,
Le chat sauvage parle aux oiseaux, c’est cocasse.
Ils lui répondent : « Mais qu’est-ce qui te tracasse ? »
« Ce monde est trop étrange, où est la sortie ? »
Je zigzague entre candeur et maladresse,
L’insouciance promise, un jour s’en est allée,
Je fuis comme aux funestes jours de la peste,
Suivant ma nature, j’ai commencé à errer.
Longtemps mes yeux ont cherché ce qu’ils ne pouvaient voir,
Et, le museau au vent, je guette toute vie,
Accompagnée, je suis à tâtons dans le noir,
L’espoir et la lumière, sa meilleure amie.
Chat sauvage je suis, chat sauvage je reste,
À présent je parle aux arbres qui me répondent :
« Etrange étrangère ! » Je le manifeste,
Je redeviens Esprit en moins d’une seconde.
Nadjejda Tretiakoff