Back to the secrets of my alcove

Chemin cahin-caha, expériences de débrouilles,

Rencontres fortuites, au final, la dépouille.

Je suis l’Autre, le lien, le passage, l’Isthme,

Je suis l’absente résolue au mutisme.

Mais étrangeté n’est pas monstruosité,

Et dans l’anachronie, j’attends ma liberté.

Happée par le vide, j’en ressens l’hédonisme,

Particule élémentaire, fi du mimétisme.

Autisme lâche prise, tout n’est plus que rouille,

Le carrosse sans princesse s’est figé en citrouille.

True love, soul above,

Escaped from mangrove,

Back to the secrets of my alcove.

                                                              Nadjejda Tretiakoff

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Connaissez-vous votre point de rupture?

Les circonstances exceptionnelles que connaît notre planète mettent en exergue notre point de rupture qui est, en même temps, notre potentiel d’évolution. Loué soit le point de rupture !

À quel moment se manifeste le grand écart ? À l’instant où nous ne voulons plus rien de « négatif » et où nous ne voulons que du « positif ». C’est là que la réalité nous échappe et que le monde virtuel ouvre ses portes. « Le désir, recherche compulsive de la sensation agréable, et la peur, fuite obsessionnelle de la sensation désagréable, rythment la vie de l’être conscient »  (Libérer l’esprit : Laurent Huguelit).

Je rappelle ici, que notre cerveau ne fait que recréer le souvenir de nos sensations. Ainsi, le point de rupture nous permet, en fait, de réactualiser nos sensations en vivant du nouveau. C’est la fameuse madeleine de Proust en version 2.0

En réalité, nous arrêtons de respirer, bloqués dans la quête à tout prix de ce qui nous semble bon et dans la fuite infernale de ce qui nous semble mauvais.

Le point de rupture se ressent dans la tête ; moral en berne, manque d’envie, déprime voire début de dépression, et dans le corps ; fatigue, allergies, maux de tête, maux de cœur (qui sont l’expression des systèmes sympathique et parasympathique en désordre)…

Notre point de rupture s’est trouvé activé, il y a presqu’un an maintenant, par la pandémie. Depuis tout ce temps, notre respiration est suspendue aux annonces diverses et variées de catastrophes, de libérations anticipées, de morts, de culpabilisations, d’interrogations sans réponses cohérentes, d’apnées interminables…Il n’y a plus de perspectives d’avenir possibles, pourtant l’Être Humain ne peut exister sans projet. Le moindre instant de joie est contraint de se vivre en catimini de crainte de le payer au prix fort. Nous vivons avec un glaive au-dessus de nos têtes : laquelle sera tranchée aujourd’hui ?

Mais…le point de rupture nous invite à être dans la Vie. Comment ?

La Vie c’est la sensation ! Je propose ici, de vivre des rituels…ces moments de rendez-vous avec nous-mêmes où nous observons consciemment la vie en nous. Ces moments de congruence entre ce que nous pensons et ce que nous agissons : savourer un fruit, un verre d’eau, une respiration, un partage en conscience avec l’autre tout simplement, quelques mouvements ou étirements musculaires, retrouver l’usage des 4 hormones du bonheur : endorphine, dopamine, ocytocine, sérotonine  (Les hormones du bonheur en lumière : Loretta Breuning). Ainsi, nous reprenons possession du temps vécu et une seconde peut sembler une éternité. Cette autorisation, c’est à chacun de se l’offrir…c’est un espace de redécouverte de notre libre-arbitre et de retrouvailles avec le lâcher-prise…

Le point de rupture s’exprime par une crise et l’étymologie de crise ; krisis, signifie action de distinguer, action de choisir, action de se séparer, action de décider…Actions : ne pas entrer dans l’attentisme, l’inertie, la petite mort.

Le point de rupture nous invite à agir sur notre vie ! Nous avons des ressources déjà éprouvées dans d’autres circonstances. C’est le moment de les retrouver. Il n’y a rien à apprendre que nous ne sachions déjà, quelque part à l’intérieur de nous. Tout est là dans notre esprit, prêt à être utilisé.

Je vais vous raconter une petite histoire…En des temps lointains, au Japon, les élèves d’une école de Tir à l’Arc réputée recevaient, ce matin-là, LE Maître…l’effervescence d’une telle rencontre, unique dans une vie, était palpable dans toutes les respirations…Enfin, LE Maître arrive.

IL commence par une démonstration de son ART…Une cible est placée à bonne distance…LE Maître se concentre, bande son arc…décoche sa flèche…qui arrive au cœur de la cible ! Les élèves restent muets d’admiration devant une telle dextérité…La cible est reculée à longue distance…LE Maître se concentre, bande son arc…décoche sa flèche…qui arrive, comme la première, au cœur de la cible !

N’y tenant plus, un élève, plus émerveillé encore que tous les autres, ose s’approcher DU Maître et timidement, lui pose cette question :  « Maître, comment avez-vous fait pour mettre votre flèche, deux fois de suite, au cœur de la cible ? »

LE Maître, après un instant de recueillement lui répond : « Demande-moi, plutôt, comment j’aurais pu ne pas mettre ma flèche deux fois de suite au cœur de la cible ? »

L’élève sent que l’instant est grave…il ne comprend pas l’interrogation suspendue dans l’air…

LE Maître finit par murmurer, dans un souffle long et léger : « Pour deux raisons…la peur de l’échec et le désir de réussite… »

Nadjejda Tretiakoff

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Edelweiss

Avant-hier…pas de doux souvenirs d’enfance,

Derrière moi le froid, les cris, la violence,

Je sors de mon corps, c’est ma seule défense,

Je parle aux moineaux, mon mal-être, je panse.

A présent…au pied d’un chêne centenaire,

Une neige fine en manteau sur la terre,

Vient au monde un edelweiss immaculé,

Vainqueur du froid sombre, de la solitude, des gelées.

Fleur des montagnes, en altitude je respire,

Amnésie, je m’exprime en symboles, en soupirs,

Reliée au Tout, Cohérence et Harmonie,

L’abscisse et l’ordonnée de ma nouvelle vie.

A venir…un sang nouveau coule dans mes veines,

Je porte un message, je cours à perdre haleine,

Sauvée de diabolo, j’ai appris de moi-même,

Un écho familier chante « j’attends qu’on m’aime »

La différence est une identité,

Source de joie et de lumineux étés.

                                               Nadjejda Tretiakoff

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Une partie de nous ne connaît jamais le repos

L’activité du cerveau passe par différentes fréquences et chaque variation va exercer sur le fonctionnement du corps une incidence étonnante jusqu’à la mitochondrie, lieu des échanges au plus profond de la cellule. La prise de conscience de ces ondes cérébrales peut nous permettre de mieux les maitriser et par là, de modifier ce qui ne nous convient pas en nous-mêmes.

« L’esprit est un champ scintillant parsemé de points lumineux, traversé de trains d’étincelles de-ci de-là…Comme si la Voie lactée était entrée dans une danse cosmique…Un métier à tisser enchanté où des millions de filaments brillants tissent un motif de dissolution lourd de sens, mais ne répondant à aucune loi ; une harmonie mouvante de sous-modèles ». (Charles SHERRIGTON médecin, neurologue 1857-1952)

Petit cours d’alphabet grec…Alpha, Bêta, Gamma, Delta, Thêta…

Haute fréquence-Eveil-Conscience : fréquence que nous expérimentons tout au long de la journée, stimulée par nos 5 sens. Un continuum d’informations est traité. C’est la fréquence Bêta. Nous coparticipons à la vie qui nous entoure. Les ondes cérébrales sont courtes et rapides.

Dans la fréquence hyper-Bêta ou Gamma, notre cerveau traite une quantité de données « extraordinaire », au sens strict. C’est le temps où nous sommes absents à notre environnement pour être spécifiquement concentrés.

Basse fréquence-Subconscient : c’est le moment de la détente. Les ondes cérébrales sont lentes. Les stimulations sensorielles sont à minima. Les rythmes Alpha et Thêta apportent le calme nécessaire à la méditation, à la concentration.

Très basse fréquence-Sommeil-Inconscient : c’est la porte du sommeil et des rêves, les ondes cérébrales ralentissent volontairement. Le monde extérieur est placé à distance. Le corps entre en catatonie (sans activité motrice) afin de se « réparer ». C’est le temps « hors temps » de l’aventure aux confins de nous-mêmes. Nous expérimentons les fréquences les plus basses de la conscience. Les rythmes Thêta et Delta sont mesurés dans cet état inconscient où, pourtant, notre conscience ne cesse d’être en activité.

Pour en savoir plus…Pr Denis Bedat « Les nouvelles sciences de la santé » :

Bêta : la gestion des affaires (fréquence12-40 Hz)

État psychologique : éveil, activité, alerte, excitation, affirmation, anxiété, enthousiasme.

Bêta est la fréquence la plus élevée du continuum de conscience et le plus à l’œuvre dans notre quotidien. Les ondes Bêta sont rapides, sporadiques et émises lorsqu’on est agité et en éveil. Elles sont réparties de façon symétrique de chaque côté du cerveau au niveau frontal. Il y a 3 catégories : Bêta normal de 12 à 20 Hz, Bêta haut de 20 à 40 Hz et hyper-Bêta de plus de 40 Hz appelé aussi Gamma. Les moments Haut-Bêta et Gamma sont associés à une prise de conscience élevée. Plus la fréquence des ondes cérébrales est élevée, plus les informations traitées sont nombreuses. Le cerveau fonctionne intensément, mémorise et comprend la réalité de manière linéaire.

Les hautes ondes Bêta modifient la perception du temps : nous sortons de l’état corps-esprit habituel pour atteindre un état extatique. Nous exécutons des tâches complexes avec rapidité et efficacité. Une seconde semble une éternité car nous sommes profondément concentrés. Notre perception du temps est inscrite dans notre mémoire et alignée sur l’allure du fonctionnement de notre cerveau. Lorsque notre horloge interne s’accélère, nous avons la sensation que le monde extérieur fonctionne plus lentement et nous pouvons mémoriser plus de choses, c’est ce qui nous donne l’impression que davantage de choses se produisent.

Selon le neuroscientifique David Eagleman, « l’humain a développé une perception turbo dans le but de stocker l’information dans son esprit, afin de pouvoir y accéder en situation de stress ». Tout ce qui pourrait s’avérer utile est synthétisé (nous sommes plus attentifs et plus sensibles aux détails) et est stocké dans les neurones afin de permettre, si besoin, d’échapper à un danger. Plus le processus est rapide, mieux les cellules sont synchronisées.

Le rythme Bêta se scinde en deux catégories : sain et malsain. Maîtriser son émotivité, focaliser son esprit peuvent sembler très avantageux mais rester bloqué dans une haute fréquence mène à un mode de vie oppressant pour la santé et sans joie. Les fréquences Haut-Bêta et Gamma induisent la sécrétion de noradrénaline aussi appelée norépinephrine, relâchée par les terminaisons nerveuses du système sympathique. De plus, dans les épisodes d’anxiété ou d’angoisse, le cerveau sécrète du cortisol « hormone du stress » nocive pour la santé.

Ces moments de forte énergie ou d’hyper-concentration sont utiles à court terme. Ils augmentent le rythme cardiaque, la respiration et ont des répercussions sur le corps. Les substances neurochimiques se propagent dans le sang, diminuent les leucocytes et détériorent le système physiologique.

Alpha : calme et posé (fréquence : 8.5-12Hz)

État psychologique : relaxé, méditatif, serein.

Au repos, les ondes Alpha émanent du sommet de notre tête. Alpha est un constituant essentiel du processus de relaxation avant le sommeil et est produit par l’activité mentale pendant que nous dormons. Elle est l’onde prépondérante dans la partie centrale et arrière de notre cerveau, le lobe occipital, siège des centres visuels.

Les hauts niveaux d’ondes Alpha apparaissent en état d’esprit introspectif, bloquant notre sensibilité au monde extérieur. Alors que les ondes Haut-Bêta et Gamma relient les connexions sensorielles, les ondes Alpha semblent les couper. Par ailleurs, en état de méditation, les zones du cerveau qui contrôlent nos perceptions tactiles et auditives font preuve d’une activité accrue.

Alpha est associé aux états de rêverie légère, à la pensée créative, à la tranquillité, à l’attention paisible et réduit l’anxiété et le stress en augmentant la production de sérotonine. Ses ondes aident à réguler l’humeur, l’appétit et le sommeil au même titre que la contraction des muscles.

Alpha focalise sur le monde intérieur tout en restant conscient du monde extérieur. La respiration ralentit, la pression sanguine aussi et ainsi la production d’hormone du stress diminue.

Thêta : de l’autre côté … (fréquence : 3.5-8.5 Hz)

État psychologique : rêve, créativité, calme profond.

Ce rythme émane des zones du cerveau associées à la méditation profonde de la personne qui pratique le yoga avec les yeux fermés. C’est l’état de résolution des problèmes et précurseur du sommeil paradoxal en catalysant la pompe sodium-potassium.

Les ondes Thêta oscillent dans l’hippocampe et sont associées au cœur de notre monde intérieur : la mémoire, l’émotion, la neuroplasticité, le sommeil, le rêve, la méditation, l’hypnose, l’encodage et la récupération des souvenirs. C’est un état hypnagogique, à la frontière de l’éveil et du sommeil (REL) où s’expriment une vive imagerie mentale et un sentiment de paix. Les ondes Haut-Thêta sont émisent, en particulier, par les jeunes enfants. Elles favorisent l’imagination de l’enfant mais aussi génèrent la difficulté de concentration de longue durée. Les émissions d’ondes Thêta permettent une mémorisation exceptionnelle et la faculté de créer et de revivre des souvenirs.

Le pont Alpha-Thêta.

Les ondes lentes Thêta accompagnent les souvenirs animés, les associations libres, les idées soudaines, l’inspiration créative et les sensations d’unité avec l’univers. C’est un état mystérieux très productif pendant lequel le système nerveux central réduit sa réceptivité à sa périphérie. Le pont Alpha -Thêta est le plus extatique, lié aux états hypnagogiques ; ces moments de synchronisation où nous recevons des informations de guérison psychologique personnelle.

L’interaction entre Alpha et Thêta est un pont crucial dans le spectre de la conscience. La vibration Thêta apporte la profondeur de la matière et Alpha, la lucidité des images. L’intérieur est extérieur et l’extérieur est intérieur, conscient et inconscient personnel sont ensemble.

Le pont Alpha-Thêta libère les catécholamines (hormones ou neurotransmetteurs) telles l’épinéphrine, l’adrénaline et la dopamine nécessaires à la mémorisation et à l’apprentissage.

Thêta permet la méditation profonde et la connexion spirituelle, les expériences extracorporelles (voyages chamaniques ou prière mystique) où tout ce qui nous entoure est perçu en nous. Lorsque la pleine conscience est atteinte, le « je » est capable d’observer ce qui se passe dans son corps, ses émotions et son esprit, sans réagir.

Delta : l’esprit plonge dans l’inconscient (fréquence : 0.5-3.5 Hz)

État psychologique : sommeil profond, réjuvénation physique, inconscient.

Le cerveau est aussi actif pendant le sommeil qu’à l’éveil. Au stade du sommeil paradoxal, le cerveau endormi envoie de forts signaux aux muscles. Quelques-uns provoquent des petits mouvements rapides au niveau des yeux.

Chaque nuit, nous mourons pour mieux renaître.

Nadjejda Tretiakoff

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Jusqu’à la lanterne

Le fracas marin comme un rappel à la vie,

Les vagues en rang de bataille et sans répit,

Cognent, s’opposent au tumultueux silence,

En mon phare intérieur, coule la persévérance.

L’apnée longue jusqu’à l’oubli de moi-même,

Lâcher ou retenir, toujours ce même dilemme,

Je sens la menace d’une nuée d’hirondelles,

Flèches vivantes décochées, je suis immortelle.

Mon âme s’élève en cercles concentriques,

S’allège, abandonnant le mépris, le tragique,

Retrouve enfin sa nature vagabonde,

À la lueur de la lanterne s’ouvre la croisée des mondes.

                                                                        Nadjejda Tretiakoff

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L’alchimie de la contemplation

Contempler, c’est regarder avec une attention particulière en s’absorbant dans sa vision.

Comment cet instant hors du temps pourrait être mis au service d’une intention ?

Pendant la contemplation, tout jugement sur la réalité ordinaire est suspendu pour atteindre une vision antérieure à ce qui nous préoccupe. Nous offrons tout notre espace intérieur au silence et à ses vibrations actives.

Ainsi, en faisant le choix conscient de se relier à l’Intelligence de Vie, nous nous libérons de nos pensées car ce sont nos perceptions qui prennent le relai. C’est une ressource magique et inépuisable ; on ne peut pas penser et ressentir en même temps. Nos perceptions sont à même de franchir tous les obstacles que notre raison a créés. À notre demande, nos esprits alliés nous rejoignent en se déplaçant dans les mondes d’en bas, d’en haut et du milieu.

Dans la tradition chamanique, une réalité non-ordinaire nous entoure. Dans le monde d’en bas et le monde d’en haut, des esprits alliés, animaux ou anthropomorphiques, sont disponibles depuis toujours pour nous aider en toute circonstance, forts d’une compassion illimitée et de capacités hors-normes. Le chamane fusionne avec les siens et les laisse agir dans leur proposition de guérison. Dans le monde du milieu, nos pathologies de toute sorte s’installent et nous empêchent d’être vivants pleinement. Le chamane expérimenté voyage entre ces mondes invisibles, accompagné de bienveillance et guidé par tous ses sens. Il recueille des visions symboliques, des perceptions multidimensionnelles (quantiques) et les « ramène » afin que la personne chamanisée s’approprie, à son propre rythme, le recouvrement de son unité. Cette intention d’unité, cette demande d’être au mieux et plus, si besoin, commence son odyssée.

Le chamane voyage dans le nagual, la connaissance silencieuse, en emportant l’intention formulée par une personne figée dans son tonal où la raison est reine (dans ma pratique au son de mon tambour et de mon chant).

En laissant agir l’alchimie de la contemplation, vous pouvez créer ce qui vous semble utile dans votre vie. Comment ?

Vous vous offrez un temps de silence intérieur, dans la pénombre ou les yeux fermés. Il n’est pas nécessaire de savoir méditer, même si c’est une aide. C’est une proposition de porter votre attention sur votre souffle, une sensation corporelle, une musique…une conscience d’Être. Vous en contemplez les sensations…vous vous laissez être absorbés. Vous déposez votre intention, votre demande, en pleine conscience active et vous la contemplez à travers vos 5 sens dans sa réalisation. À ce moment, vous expérimentez l’éternité : « intérieurement activement passif, extérieurement passivement actif »  (Swami Prajnanpad). Et c’est là que tonal et nagual, ces deux polarités, s’harmonisent car ce sont vos perceptions de l’intention à réaliser qui sont à l’œuvre.

Étape importante, vous ressentez le partage des effets de votre intention autour de vous. L’énergie vibratoire de votre création est distribuée à l’infini. Chacun d’entre nous œuvre pour la Totalité et reçoit de cette Totalité. Vous venez de générer un changement…

Vous ouvrez les yeux et vous restez vigilants, dans votre quotidien, en nourrissant la certitude de voir votre intention faire partie de votre vie. Une conscience active « travaille » pour vous et a besoin de l’énergie de vie de vos 5 sens aussi naturellement que peut l’être votre respiration, souffle de Vie.

Il ne vous reste plus qu’à accueillir l’inattendu de vos demandes et à vous adapter aux changements que vous venez de créer.

Au final, laissez opérer l’alchimie de la contemplation car on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise !

Nadjejda Tretiakoff

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Une île

Sur une mer calme, vole un aigle en silence,

Sérénité projetée, profondeurs en transe,

Un bouillonnement épuise ma vigilance,

Terre sans Homme, l’animalité en 6e sens.

Je regarde le ciel, le ciel me regarde,

Abysses inversés, y goûter, il me tarde.

Chemins escarpés, sans la carte je me perds.

Ascensions infinies, la souffrance doit se taire.

Une yourte flottant dans l’immense steppe,

L’aigle s’y pose, une louve m’y attend.

Le vent guide mes pas, et le chant des ancêtres

Berce mon âme mongole, libérée de l’île, je m’envole.

                                                                 Nadjejda Tretiakoff

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Pas sages

Je suis allée te chercher dans une autre vie,

Le rêve était clair, mes propres pas j’ai suivi,

Le temps a ouvert la porte vers l’autre côté,

Je suis devenue amnésique, j’ai tout laissé.

J’ai laissé mes erreurs et mes entêtements,

J’ai oublié les peurs et tous les sentiments,

J’ai chanté, j’ai ri un peu, j’ai pleuré souvent,

Et puis j’ai essayé de vivre, tout simplement.

Sans effroi j’ai approché le pire de moi,

Souvent j’ai pactisé avec le pire de l’autre,

Je ne me sens pas humiliée, j’ai fait mes choix,

Bannie du ciel, sans prophète, sans apôtres.

Mon âme a entendu l’écho de ton message,

Chevauchant l’Etoile filante, j’ai fait le voyage,

Dans tes bras, contre toi, ne soyons pas si sages,

Délectons-nous de notre Amour d’un autre âge.

                                                   Nadjejda Tretiakoff

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Emie

Effluves d’une âme légère, fleuries, épicées,

Des vols de papillons devancent ta silhouette,

La nature m’honore le jour où tu es née,

Tu souris, heureuse, au chant de l’alouette.

Les paupières fermées, je devine ton secret,

Derrière ton sourire…une étoile t’a oubliée.

Les sentiers de terre sont si rudes sous tes pas,

Tu vacilles et fière, tu n’abandonnes pas.

Ton regard clair se pose doucement sur moi,

Je frémis de tant de douceur, y ai-je droit ?

Mon amie que j’aime à ma façon à moi,

Ta beauté m’effleure, c’est le ciel qui t’envoie.

D’une vie à l’autre, je te retrouverai,

Enfants que nous serons à nouveau, je saurai

Ne plus perdre de temps à te rencontrer,

Je te prendrai par la main, nous irons jouer.

                                                                             Nadjejda Tretiakoff

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Avez-vous une mission transgénérationnelle ?

Il y a quelques années, à la sortie du livre de Salomon SELLAM  « Le sens caché des désordres amoureux », un voile monumental s’est levé et tout un pan de vie s’en est vu éclairé !

Au départ, ma curiosité avait choisi le titre pour comprendre « mes désordres amoureux » mais très vite Salomon SELLAM m’a apporté bien plus !

Je choisis d’aborder une idée de l’auteur que mes 25 années de pratique ont pu vérifier quasiment dans chaque situation où je proposais ce regard à mes patients.

Au fur et à mesure des partages, j’ai enrichi ce travail et je vous en soumets les grandes lignes.

Tout d’abord, un petit calcul s’impose : issu de la même mère et du même père, dans quel  ordre êtes-vous venu au monde ? 1er, 2ème ou 3ème ?

Il faut tenir compte des avortements thérapeutiques ou volontaires, des fausses couches, des enfants mort-nés. Tous les départs de vie sont à considérer car l’inconscient comptabilise de la même façon les naissances et les conceptions : dès la première multiplication de cellules issue de la fécondation, la vie est là et toute vie a sa place dans le transgénérationnel.

Si vous êtes un 4ème vous devenez un numéro 1…un 5ème vous devenez un numéro 2…un 6ème    vous devenez un numéro 3…ainsi de suite…

Dans le ventre maternel, l’ordre dans lequel vous vous présentez décide de votre « héritage » car vous récupérez la mémoire due à cet ordre. La mémoire cellulaire joue sous rôle.

Voici ce qu’écrit Salomon SELLAM :

Tous les n°1, 4 et 7 appartiennent à la famille des chiffres que l’on trace uniquement avec des droites, c’est l’axe des nombres « rigides ».

Tous les n°3, 6 et 9 appartiennent à la famille des chiffres que l’on trace uniquement avec des courbes, c’est l’axe des nombres « souples ».

Tous les n°2, 5 et 8 appartiennent à la famille des chiffres que l’on trace avec des droites et des courbes, c’est l’axe intermédiaire entre les « rigides » et les « souples » . Pour le 8, les droites sont situées au croisement des deux ronds.

Merci Salomon SELLAM !

Voici ce que je vous propose pour continuer à vous amuser…

Les n°1 sont des enfants « néo » quelque chose. Ils tracent leur route. Ils innovent, ils ont des idées et deviennent des spécialistes. Ils viennent principalement pour « faire travailler » la lignée du père. Souvent solitaires, ils font leur petit bonhomme de chemin. Le rôle des parents est de les soutenir, ne pas les obliger à investir la fratrie sans culpabilité et aussi de les autoriser à profiter de leur différence et à ne pas se laisser « dépouiller ».

Les n°2 sont « des intermédiaires » nés. Ils viennent pour « faire travailler » la lignée de la mère. Ils fédèrent, ils sont diplomates souvent à leurs dépens (tout pour les autres), ils s’intéressent aux autres plus qu’à eux-mêmes. Ils se retrouvent souvent seuls alors qu’ils aiment être entourés car ils sont très doués pour repérer les affinités des uns et des autres et une fois les groupes constitués, ils s’en retrouvent exclus. Le rôle des parents est de les valoriser dans leurs actions altruistes en les aidant à prendre conscience de l’importance de la place invisible qu’ils occupent.

Les n°3 sont des « touche à tout », ils commencent et ne terminent pas, ça ne les intéresse pas. Ce sont des généralistes. Je recommande aux parents des n°3 d’inscrire leur enfant à une activité pour 3 mois car ce délai atteint, il souhaite entreprendre autre chose ! Ces enfants ont plein d’idées tout le temps et beaucoup de ces idées ne deviennent rien d’autre que le plaisir de l’idée ! Leur vie n’est pas un long fleuve tranquille car leur mission est de « faire changer » le transgénérationnel. Tout ce qui est resté  « secret de famille » est pour eux ! Et ils travaillent dur pour trouver leur propre chemin.

Il me semble qu’après avoir ressenti notre place, certaines tensions disparaissent, un sens est donné à nos comportements et pour ceux qui sont parents, un enfant n°1 ne sera jamais comme un n°3, un n°2 ne deviendra pas un n°1…et lorsque vous avez , par exemple, un enfant aîné qui s’avère être un n°2 , vous pouvez le soulager dans ses efforts pour être le 1er en tout car ce n’est pas sa place naturelle…lorsque vous avez un enfant dit « inconstant » c’est peut-être un n°3, alors encouragez-le dans ses découvertes…

Nadjejda TRETIAKOFF

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