Le deuil

FRANKENWEENIE  de TIM  BURTON est en noir et blanc comme un rêve…

Voici un film pour adulte mélancolique en contradiction avec son enfant intérieur et l’époque bénie où tout semblait possible même la résurrection à l’infini (principe de plaisir).

Viktor, petit garçon d’une dizaine d’années a recours à la science pour ressusciter Sparky son chien mort, et certainement l’être auquel il tient le plus.

La solitude de cet enfant, pourtant aimé de ses parents, interpelle au point qu’une brève image dans le cimetière pour animaux attrape le regard sur la tombe de Bambi, faon qui dans l’histoire connue de tous, est orphelin, réellement seul, et pas seulement symboliquement.

Le film nous rappelle notre goût pour la fascination morbide. Vous vous souvenez, ces croûtes grattées sans cesse sur nos genoux d’enfant, ce qui empêchait la cicatrisation, phénomène spontané, d’opérer naturellement ?

Il évoque aussi la pensée magique de l’enfant qui lui permet d’affronter la réalité, de la transformer et surtout d’apprendre à créer. « Quand je serai grand… » est une façon de se projeter dans un avenir où l’on est créateur de sa vie, peut-être devenir scientifique. La science n’est-elle pas un rempart contre l’émotion qui pourrait nous submerger ?

Les parents doivent expliquer ce qu’est la mort à leur enfant. En tout cas, ce n’est pas être un zombie, un entre-deux états, ni vivant ni mort, dépourvu de conscience, parfois inconfortable, et qui mène à l’intégration du principe de réalité.

La mort est un processus de transformation. Accepter ce processus c’est accepter de renaître différemment.

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Des pas sur la neige

Pour toujours deux, mais éternellement Une.

Deux pas suspendus sous le regard sibyllin,

Mi espiègle, mi vide, d’une pleine lune,

Deux pas retenus mais je ne vois que les miens.

Mon souffle évaporé est en quête du tien,

Mon cœur s’est arrêté à l’affût de ta main,

Invisible et froide, sans espoir je la tiens.

Espoir est mon prénom, Aurore est le tien,

Boréale, étoilée quand le jour prend fin.

Glacée, évanescente, la Voie Céleste

T’arrache à moi, le rêve éveillé sans dessein

S’évanouit au matin sombre et funeste.

Je reste immobile attendant mon destin,

Nos deux âmes, c’est vrai, n’en sont qu’Une.

Un sourire irradie mon visage enfantin,

Au creux de moi et pour toujours, nous sommes Une.

                                        Nadjejda Tretiakoff

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Perfect Sense

Perfect Sense de David MACKENZIE propose l’expérience de la perte des sens, souvent associée à l’arrêt de la douleur physique et psychique. NE PLUS RIEN SENTIR se propage comme un virus qui frappe tous les pays, toutes les cultures, toutes les religions…

Tout commence par l’odorat…indispensable à la réminiscence des souvenirs, du vécu intime des premiers moments de vie, des premiers contacts…Puis le goût disparaît, le goût de la vie…L’insipide n’est pas un rempart contre la souffrance mais plutôt annonciateur de la dépression. Suit l’ouïe et même sa propre rage n’est plus entendue. Ne plus vouloir entendre l’autre semble mener à ne plus pouvoir s’entendre soi-même.

Enfin l’humain est privé de sa vue, dernier lien avec le mental…

Les sens seraient-ils des passerelles vers les émotions ?

La fin…à vous de la découvrir !

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Chat Sauvage

L’étoile tombe comme dans un film au ralenti,

Le chat sauvage parle aux oiseaux, c’est cocasse.

Ils lui répondent : « Mais qu’est-ce qui te tracasse ? »

« Ce monde est trop étrange, où est la sortie ? »

Je zigzague entre candeur et maladresse,

L’insouciance promise, un jour s’en est allée,

Je fuis comme aux funestes jours de la peste,

Suivant ma nature, j’ai commencé à errer.

Longtemps mes yeux ont cherché ce qu’ils ne pouvaient voir,

Et, le museau au vent, je guette toute vie,

Accompagnée, je suis à tâtons dans le noir,

L’espoir et la lumière, sa meilleure amie.

Chat sauvage je suis, chat sauvage je reste,

À présent je parle aux arbres qui me répondent :

« Etrange étrangère ! » Je le manifeste,

Je redeviens Esprit en moins d’une seconde.

                                            Nadjejda Tretiakoff

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Pages à tourner

QUANTIQUE

  • L’âme de la nature de Rupert SHELDRAKE chez ALBIN MICHEL

CHAMANISME

  • Chamanisme Toltèque : Les Ombres Noires de Kris KRO chez AMAZON ITALIA LOGISTICA

PSYCHOLOGIE

  • Libérer l’esprit de Laurent HUGUELIT chez VIVEZ SOLEIL
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NÉOSANTÉ n°107 rubrique EXTRARTICLES COMMENTAIRE du 2 FÉVRIER 2021

AQ-REL® Approche Quantique du Rêve Éveillé Libre 

Au fil de mes années de pratique, deux observations se sont imposées à moi :

  • Le transfert patient/thérapeute et son meilleur ami le contre-transfert thérapeute/patient font partie de la thérapie mais comment ne pas prendre la place de l’autre ?
  • Dans la cure de Rêve Éveillé Libre, les symboles peuvent présenter au thérapeute des signes d’amélioration de l’état du patient et pourtant, parfois, le quotidien de ce dernier reste insatisfaisant.

Ma pratique a commencé il y a 25 ans après avoir été formée par Georges Romey au Rêve Éveillé Libre. Le terme « libre » était crucial pour moi. En effet, au regard du rêve dirigé, la décision du thérapeute d’orienter le rêve, ne serait-ce que spatialement par « monter » « descendre » ou plus précisément « un arbre » , « une maison »…me semblait déjà être une intervention délicate pouvant répondre à des suggestions trop personnelles de l’accompagnant.

Par la suite, dans la thérapie, une fois le matériau analytique abordé (étapes freudiennes), une immensité plus grande encore s’ouvre dans l’imaginaire et l’inconscient collectif cher à Carl Gustav Jung prend enfin sa place. Mais là aussi, la symbolique exprimée dans le rêve me semblait appeler l’univers quantique et toutes ses potentialités ainsi qu’un « quelque chose » animé de bienveillance.

La thérapie sous un angle différent !

Habituellement, la thérapie psychologique aide à prendre conscience de la prison du passé dans laquelle nous restons enfermés.

C’est un point de départ…

Les neurosciences nous ont appris que le cerveau ne sait pas restituer l’évènement tel qu’il s’est produit. Nous recréons le passé chaque fois que nous en parlons.

Il semble, alors, que nous soyons désireux de créer notre futur à partir d’un passé que nous ré-inventons sans cesse…ça devient compliqué !

L’approche quantique nous rappelle que le présent se construit à partir du futur…et oui ! Regardons devant nous…

Le vide de la première respiration avec lequel nous nous connectons dans le Rêve Éveillé Libre est la source de notre réalité. Il n’est plus besoin de parler.

« Dans ce vide, on observe une synchronisation psycho-spatio-temporelle où le corps n’est plus un objet mais devient un processus de transformation. »

Une conscience amplifiée utilise l’effet de cumul de pics qui s’exerce sur les synapses au moment du rêve pour induire une activation d’in-form-ation neuronale en résonance avec des champs quantiques contenant la mémoire collective.

Le futur est là, « dans nos yeux » et se proposent alors des processus et des potentialités. Il nous reste à choisir, à « effondrer » une possibilité à réaliser dans le présent. 

Pour Henri Bergson : « le possible aurait été là de tout temps, fantôme qui attend son heure ; il serait donc devenu réalité par l’addition de quelque chose, par je ne sais quelle transfusion de vie ». Henri Bergson attribue cette créativité à l’élan vital et défend une évolution spontanée et créatrice : « les portes de l’avenir restent grandes ouvertes, c’est une création qui se poursuit sans fin en vertu d’un mouvement initial ».

Le philosophe Arthur Schopenhauer défend que « les choses possèdent toutes une volonté qui s’exprime à travers les désirs, sentiments et émotions. Les corps matériels sont des « objectifications » de la volonté. Les forces naturelles comme la gravitation ou l’attraction et répulsion magnétiques, sont des manifestations de la volonté de la nature ».

Chaque instant de réalité est un moment d’expérience à vivre.

Quand il prend fin et devient un moment passé, il est remplacé par un nouveau maintenant, nouveau sujet d’une expérience. Selon Alfred North Whitehead, toute circonstance réelle est donc déterminée par des causes physiques passées et par un sujet créateur et rénovateur de lui-même qui choisit à la fois son propre passé et ses futurs potentiels. Il est relié à son passé par des souvenirs sélectifs et à son futur potentiel par ses choix. » (Rupert Sheldrake)

L’approche quantique du rêve éveillé libre, ou AQ-REL®, propose de laisser les « comment » et les « pourquoi » se transformer à travers les rêves en « tout est possible…et c’est comme ça ».

Je me suis laissé inspirer par le travail de recherche exceptionnel de Georges Romey, par l’approche étourdissante de Rupert Sheldrake, Emmanuel Ransford ou Deepak Chopra mais aussi déjà par l’impétueuse curiosité de Carl Gustav Jung pour créer, car la Vie est Création, un accompagnement où se réactualisent Vivance et Reliance dans un dialogue intérieur symbolique et dynamique.

J’aime à dire que l’infinie liberté de l’Être voyage incognito dans l’éternité. Ce voyage devient une expérience avec AQ-REL® et la rêveuse ou le rêveur « utilise » le praticien-passeur pour se réveiller et s’émerveiller de leur propre vérité en donnant du sens et de l’énergie de vie à leur parcours terrestre.

La cure de rêves nous donne accès aux champs morphiques disponibles afin que depuis des probabilités quantiques, un choix d’in-form-ation puisse être expérimenté. Tous nos potentiels nous attendent. C’est là que tout est possible !

Dans une séance AQ-REL®, patient et accompagnant partagent le même champ énergétique. Les deux cerveaux voyagent et se synchronisent. Leurs champs de conscience deviennent champs de création, champs d’expérience, champs de réunification. Patient et accompagnant sont alliés et se font explorateurs de la conscience. Le rêve se fait espace de connexion avec des champs morphiques où sont disponibles des outils de créativité.

Les symboles du rêve sont des messagers de la Source non locale (résonance morphique) et l’interprétation du rêve est une invitation à effondrer des possibles à réaliser dans l’ici EST maintenant.

Cette alliance patient-accompagnant, je l’ai expérimentée, aussi, dans les soins chamaniques.

Rêve Éveillé Libre et Chamanisme sont les instruments qui jouent dans le même orchestre philarmonique quantique.

Dans le REL, le silence s’installe avant que le verbe ne s’exprime et permet ainsi à l’harmonique de prendre son envol.

Dans le voyage chamanique, le son binaural du tambour met en résonance la conscience et l’ur-causalité. La vibration devient thérapeutique. Le son devient soin et réharmonise les hémisphères cérébraux. Étonnamment, le son du tambour apporte calme et sérénité aux anxieux et aux stressés. Les deux hémisphères fonctionnent à la même fréquence et en harmonie. Cette synchronisation s’opère en réponse à l’intention posée par la personne chamanisée. Le chamane ou le praticien AQ-REL® naviguent sur cette énergie et ne proposent pas d’induction. Silence et son du tambour jouent la même musique en cohérence ; celle du cœur.

Michael Harner (anthropologue spécialiste du chamanisme et fondateur de la Fondation for Shamanic Studies) a observé une fréquence émise par le son répétitif du tambour entre 3 et 6 Hz. « Cette pratique du tambour produit des échanges d’ondes lentes, fortes et cohérentes qui se synchronisent avec le lobe frontal du cerveau, siège de la communication non-verbale et des expériences visionnaires. Cette stimulation favorise la sensibilité hypnotique et augmente la relaxation…Ces ondes Thêta nous permettent une expérience de méditation profonde tout en restant le gardien de notre inspiration créative…Dans les études sur le chamanisme, les ondes Thêta sont assimilées aux expériences extracorporelles ».

« Comme l’esprit du chamane, celui du scientifique peut voyager loin dans l’espace, il peut regarder les choses depuis le ciel et observer la Terre, le système solaire, notre galaxie et même l’univers entier comme depuis l’extérieur. Il peut voyager dans l’autre sens et aborder les rivages de l’infiniment petit, zoomant jusqu’à l’intérieur des plus petits recoins de la matière ». (Rupert Sheldrake).

Dans AQ-REL®, la cohérence patient-praticien emprunte les mêmes voies en palindrome.

Patient et accompagnant se sont rencontrés « par l’entremise » de leurs alliés chamaniques, qu’ils en aient conscience ou non. Le rendez-vous de leurs « corps-esprit-âme » n’est pas le fruit du hasard. Chaque personne qui arrive à moi, je le sens, est « envoyée » par la résonance morphique de la science quantique ou Grand Esprit du Monde d’en Haut Chamanique.

Je me suis inspirée de la pratique chamanique et des observations de la science quantique pour inviter mes patients à une conscience d’eux-mêmes. Il n’y a pas de guérison magique. Il y a une intention d’être vivant et de respect de soi à nourrir comme on arrose une plante ou comme on prend soin d’un animal.

C’est ainsi que l’on récupère son pouvoir créateur : en restant vigilant.

Pour moi, l’accompagnant partage cet art d’être à soi-même. Il est « choisi » et s’offre en conscience au passage d’énergies invisibles. L’accord pour ce voyage est mutuel.

La rêveuse, le rêveur déposent une intention intérieure dans le rêve.

Le praticien AQ-REL® se met en état d’accueil du rêve et se sont les symboles-alliés qui organisent le scénario initiatique, expression des transformations psychiques et physiques à l’œuvre. Le patient a besoin de la présence locale et non locale de l’accompagnant : son corps -matière et son énergie vibratoire. Une proposition d’interprétation depuis un choix donné par le patient dans un état amplifié de conscience, à son « réveil », libère le praticien d’une orientation aléatoire où il prendrait le risque de passer à côté de la véritable demande de la rêveuse ou du rêveur. Le voyage dans le futur se fait à deux. Seul le patient revient avec des potentiels à conscientiser, à expérimenter par lui et devient ainsi, le seul créateur de sa vie.

Changer sa vie nécessite une implication pendant et après la cure.

Le praticien soutient son patient dans la découverte et la mise en place de ses propres outils disponibles et appelés à être développés.

La cure de rêves se fait passerelle. Il dépend du patient de passer de l’autre côté.

Le praticien se fait luciole pour éclairer le passage. La joie et le plaisir saupoudrent leurs énergies bienveillantes.

Cette liberté partagée est respectée de l’un et de l’autre. Ce qui est appelé à se transformer répond à une demande qui va bien au-delà des volontés ou intentions de chacun. L’élan vital prend sa source dans le vide et dans le silence que proposent l’Approche Quantique du Rêve Éveillé Libre.

Nous « travaillons » tous pour que la Vie passe à travers nous et autour de nous.

AQ-REL® invite à une conscience participative à la Danse de la VIE par le rêve.

Nadjejda TRETIAKOFF    aq-rel.com

Je suis psycho analyste en Rêve Éveillé Libre depuis 25 ans. Mes rencontres ; Guy Corneau,  Étienne Jalenques, Marshall Rosenberg, Olivier Soulier, Laurent Huguelit, Thierry Melchior m’ont formée en analyse jungienne, art thérapie, dynamique émotionnelle, communication non violente, décodage biologique, chamanisme, hypnose et EMDR. La Psychologie évolutionniste demeure ma toile de fond d’analyste. L’autiste asperger que je suis se passionne depuis longtemps pour la science quantique. J’ai relié ces 3 dimensions : REL, chamanisme et science quantique pour une approche globale de l’Être.

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Les Ombres noires

Des formes sombres planaient au-dessus des chamanes. Elles découpaient le ciel d’un vol léger, silencieuses, majestueuses dans leur envergure de quatre mètres. Les Toltèques donnèrent à ces êtres inorganiques, le nom d’Ombres noires.

Les Ombres noires semblaient maîtriser la navigation aérienne, affranchies des lois de la physique. Combien étaient-elles ? Comment communiquer avec elles ? Étaient-elles amicales ou dangereuses ?

Cette découverte était devenue l’unique sujet de préoccupation des chamanes. La population, indifférente, vaquait à ses affaires. Certaines Ombres noires restaient suspendues dans les airs, en vol stationnaire, puis plongeaient soudainement pour atterrir lourdement et maladroitement sur le sol, déclenchant des fous rires. Pourtant, les chamanes avaient l’intuition d’un grand péril. Dans un ciel bleu jusqu’alors tranquille, les Ombres noires se précipitaient de plus en plus nombreuses, dans une danse macabre. Les Toltèques commençaient à redouter la suite des évènements. Bientôt, les Ombres noires fondant littéralement sur les gens, les étreignaient, sans qu’aucun d’eux ne remarquât leur présence. Les chamanes voyaient que l’émanation colorée qui flottait autour du corps de la personne victime devenait plus incandescente, puis soudainement plus terne. À la faveur d’une transe, un chamane eu une vision : « les Ombres noires nous aiment comme nous aimons nos animaux de ferme ! » . « Nous ne sommes qu’une source de subsistance, du bétail pressuré pour en extraire le fluide vital et le dévorer » . « Les Ombres noires ne sont que les éclaireurs d’une force incommensurable; un Prédateur ».

La certitude de son infortune était brusquement apparue à la population. L’être humain, lorsqu’il est énervé, stressé, anxieux, ou soumis à de fortes tensions, devient terriblement vulnérable. Il attire les Ombres noires qui semblent invincibles, comme un miroir aux alouettes. Les chamanes comprirent que la source de la vulnérabilité résidait dans le système de croyances, lequel non seulement infecte l’esprit, mais entretient la maladie, enracinant l’implant profondément. Leurs croyances étaient la source de leur stress, lequel attirait inéluctablement les Ombres noires.

Pour se libérer de la domination du Prédateur, les Toltèques commencèrent un travail de récapitulation. Ainsi, en passant en revue leurs croyances, ils pouvaient échanger celles qu’ils estimaient fausses ou trompeuses, imposées, à leur insu, depuis leur naissance par le Prédateur. Le plan était simple : se débarrasser des croyances néfastes qui nourrissent le Prédateur tout en favorisant celles qui donnent suffisamment de pouvoir pour déraciner l’implant.

Les Toltèques aperçurent dans leur ciel sombre, une lueur d’espoir. Le Prédateur avait une faiblesse : la peur de manquer de nourriture. Les Toltèques n’avaient pas le pouvoir de tuer le Prédateur mais ils pouvaient lui échapper en ayant de la discipline.

La décision fut prise de changer radicalement d’attitude pour rendre leur conscience, lumineuse. Le temps était venu de rallumer le flambeau de la vie. Les chamanes avaient compris que l’influence grandissante du Prédateur incitait les êtres humains à refouler la bonté qui les animait naturellement. Le comportement individualiste et égocentrique des gens attirait les Ombres noires. L’amabilité cédait la place au mépris. Pour se rassurer, les Toltèques avaient tissé autour d’eux un épais brouillard si dense qu’ils ne voyaient plus les autres. Ce bouclier émotionnel qui les isolait du monde, leur donnait l’illusion d’être protégés mais, ironiquement, ne les protégeaient pas des Ombres noires.

Les chamanes partagèrent leur Connaissance…et dispensèrent leurs soins…

Légende initiatique Toltèque racontée par Carlos Castaneda

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Back to the secrets of my alcove

Chemin cahin-caha, expériences de débrouilles,

Rencontres fortuites, au final, la dépouille.

Je suis l’Autre, le lien, le passage, l’Isthme,

Je suis l’absente résolue au mutisme.

Mais étrangeté n’est pas monstruosité,

Et dans l’anachronie, j’attends ma liberté.

Happée par le vide, j’en ressens l’hédonisme,

Particule élémentaire, fi du mimétisme.

Autisme lâche prise, tout n’est plus que rouille,

Le carrosse sans princesse s’est figé en citrouille.

True love, soul above,

Escaped from mangrove,

Back to the secrets of my alcove.

                                                              Nadjejda Tretiakoff

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Connaissez-vous votre point de rupture?

Les circonstances exceptionnelles que connaît notre planète mettent en exergue notre point de rupture qui est, en même temps, notre potentiel d’évolution. Loué soit le point de rupture !

À quel moment se manifeste le grand écart ? À l’instant où nous ne voulons plus rien de « négatif » et où nous ne voulons que du « positif ». C’est là que la réalité nous échappe et que le monde virtuel ouvre ses portes. « Le désir, recherche compulsive de la sensation agréable, et la peur, fuite obsessionnelle de la sensation désagréable, rythment la vie de l’être conscient »  (Libérer l’esprit : Laurent Huguelit).

Je rappelle ici, que notre cerveau ne fait que recréer le souvenir de nos sensations. Ainsi, le point de rupture nous permet, en fait, de réactualiser nos sensations en vivant du nouveau. C’est la fameuse madeleine de Proust en version 2.0

En réalité, nous arrêtons de respirer, bloqués dans la quête à tout prix de ce qui nous semble bon et dans la fuite infernale de ce qui nous semble mauvais.

Le point de rupture se ressent dans la tête ; moral en berne, manque d’envie, déprime voire début de dépression, et dans le corps ; fatigue, allergies, maux de tête, maux de cœur (qui sont l’expression des systèmes sympathique et parasympathique en désordre)…

Notre point de rupture s’est trouvé activé, il y a presqu’un an maintenant, par la pandémie. Depuis tout ce temps, notre respiration est suspendue aux annonces diverses et variées de catastrophes, de libérations anticipées, de morts, de culpabilisations, d’interrogations sans réponses cohérentes, d’apnées interminables…Il n’y a plus de perspectives d’avenir possibles, pourtant l’Être Humain ne peut exister sans projet. Le moindre instant de joie est contraint de se vivre en catimini de crainte de le payer au prix fort. Nous vivons avec un glaive au-dessus de nos têtes : laquelle sera tranchée aujourd’hui ?

Mais…le point de rupture nous invite à être dans la Vie. Comment ?

La Vie c’est la sensation ! Je propose ici, de vivre des rituels…ces moments de rendez-vous avec nous-mêmes où nous observons consciemment la vie en nous. Ces moments de congruence entre ce que nous pensons et ce que nous agissons : savourer un fruit, un verre d’eau, une respiration, un partage en conscience avec l’autre tout simplement, quelques mouvements ou étirements musculaires, retrouver l’usage des 4 hormones du bonheur : endorphine, dopamine, ocytocine, sérotonine  (Les hormones du bonheur en lumière : Loretta Breuning). Ainsi, nous reprenons possession du temps vécu et une seconde peut sembler une éternité. Cette autorisation, c’est à chacun de se l’offrir…c’est un espace de redécouverte de notre libre-arbitre et de retrouvailles avec le lâcher-prise…

Le point de rupture s’exprime par une crise et l’étymologie de crise ; krisis, signifie action de distinguer, action de choisir, action de se séparer, action de décider…Actions : ne pas entrer dans l’attentisme, l’inertie, la petite mort.

Le point de rupture nous invite à agir sur notre vie ! Nous avons des ressources déjà éprouvées dans d’autres circonstances. C’est le moment de les retrouver. Il n’y a rien à apprendre que nous ne sachions déjà, quelque part à l’intérieur de nous. Tout est là dans notre esprit, prêt à être utilisé.

Je vais vous raconter une petite histoire…En des temps lointains, au Japon, les élèves d’une école de Tir à l’Arc réputée recevaient, ce matin-là, LE Maître…l’effervescence d’une telle rencontre, unique dans une vie, était palpable dans toutes les respirations…Enfin, LE Maître arrive.

IL commence par une démonstration de son ART…Une cible est placée à bonne distance…LE Maître se concentre, bande son arc…décoche sa flèche…qui arrive au cœur de la cible ! Les élèves restent muets d’admiration devant une telle dextérité…La cible est reculée à longue distance…LE Maître se concentre, bande son arc…décoche sa flèche…qui arrive, comme la première, au cœur de la cible !

N’y tenant plus, un élève, plus émerveillé encore que tous les autres, ose s’approcher DU Maître et timidement, lui pose cette question :  « Maître, comment avez-vous fait pour mettre votre flèche, deux fois de suite, au cœur de la cible ? »

LE Maître, après un instant de recueillement lui répond : « Demande-moi, plutôt, comment j’aurais pu ne pas mettre ma flèche deux fois de suite au cœur de la cible ? »

L’élève sent que l’instant est grave…il ne comprend pas l’interrogation suspendue dans l’air…

LE Maître finit par murmurer, dans un souffle long et léger : « Pour deux raisons…la peur de l’échec et le désir de réussite… »

Nadjejda Tretiakoff

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Edelweiss

Avant-hier…pas de doux souvenirs d’enfance,

Derrière moi le froid, les cris, la violence,

Je sors de mon corps, c’est ma seule défense,

Je parle aux moineaux, mon mal-être, je panse.

A présent…au pied d’un chêne centenaire,

Une neige fine en manteau sur la terre,

Vient au monde un edelweiss immaculé,

Vainqueur du froid sombre, de la solitude, des gelées.

Fleur des montagnes, en altitude je respire,

Amnésie, je m’exprime en symboles, en soupirs,

Reliée au Tout, Cohérence et Harmonie,

L’abscisse et l’ordonnée de ma nouvelle vie.

A venir…un sang nouveau coule dans mes veines,

Je porte un message, je cours à perdre haleine,

Sauvée de diabolo, j’ai appris de moi-même,

Un écho familier chante « j’attends qu’on m’aime »

La différence est une identité,

Source de joie et de lumineux étés.

                                               Nadjejda Tretiakoff

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