Pour toujours deux, mais éternellement Une.
Deux pas suspendus sous le regard sibyllin,
Mi espiègle, mi vide, d’une pleine lune,
Deux pas retenus mais je ne vois que les miens.
Mon souffle évaporé est en quête du tien,
Mon cœur s’est arrêté à l’affût de ta main,
Invisible et froide, sans espoir je la tiens.
Espoir est mon prénom, Aurore est le tien,
Boréale, étoilée quand le jour prend fin.
Glacée, évanescente, la Voie Céleste
T’arrache à moi, le rêve éveillé sans dessein
S’évanouit au matin sombre et funeste.
Je reste immobile attendant mon destin,
Nos deux âmes, c’est vrai, n’en sont qu’Une.
Un sourire irradie mon visage enfantin,
Au creux de moi et pour toujours, nous sommes Une.
Nadjejda Tretiakoff