Les adages du Sage

Il était une fois un Sage qui sillonnait les villages. Nul ne savait d’où il venait, où il allait et surtout où il avait acquis tout son savoir. Il avait une façon in-é-dite, bien à lui de s’intéresser au déco-d’âge.

Sur les places de marché où il s’arrêtait, il prenait un grand plaisir à se fondre dans la foule pour écouter les dires des habitants et les battements de cœur du vil-âge.

Aujourd’hui, à l’écart du marché de Civray, notre Sage est assis à l’ombre d’un cy-près, avec au loin, une vue sur le bois des Ages. Il griffonne sur son cahier de bio déco d’âge et regarde ses crocs-qui représentant les images de ce qu’il vient d’observer. Car, si lui peut déceler les raisons de certaines réactions, il ne peut les divulguer pour faciliter le chemin de l’être.

Sa première esquisse représente un homme à plat au centre d’un triangle, le tout épaulé d’eau et d’art terre. Ces omo-plates sur lesquelles on repose quand on est à terre.

Sa deuxième esquisse représente une femme qui a des difficultés à soulever un panier en osier plein de mots. Le poi-gnet des mots, dits ou écrits, qui sont devenus des maux niés par la réalité et qui sont maintenant du poids lourd.

Sa troisième, le Sage y met tout son amour car c’est une tâche très embarrassante qu’il ne complètera pas aujourd’hui, peut-être sur un prochain marché…

Philippe Lafargue

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Boite à l’Être

C’est un partage de jeux de maux, de mots avec des lettres. Un Je d’écoute, d’accueil et de transformation de lettres vers l’être.

Nous avons tous une écoute différente des mots et cette transformation des maux est unique à chacun. J’écris cette rubrique pour que Je m’âme-use, c’est à dire faire usage de mon âme avec modération et lui permettre de s’exprimer. Peut être y trouverez vous des points de repère, des idées ou tout simplement l’envie d’écouter votre âme et accueillir ce qu’elle a à partager avec vous.

Une chose est essentielle, il faut rester vigilant à s’âme-user, un Je qui devient trop sérieux pourrait détériorer progressivement ou altérer l’aspect de votre âme, jusqu’à même perdre votre âme.

Toute chose, tout mot à un contraire, ces polarités sont très puissantes et séduisantes et y rester bloqué pourrait tuer votre liberté. Ici la boîte représente la cage comme celle de l’oiseau qui a perdu sa liberté d’explorer la vie. Nous ne sommes pas faits pour vivre dans une boîte.

Le déco d’âge des mal à die avec l’aide du langage, de la symbolique et des rêves tout en restant à l’écoute du corps est mon terrain de Je.

Philippe Lafargue

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Je de ligne et libre arbitre

Je pars seul en randonnée pour m’accompagner avec moi-même. Après avoir enfilé mes chaussures et sécurisé mon sac à dos, je fais mes premiers pas sur le sentier et deux pensées se croisent. Je reviens sur le mot randonnée qui me fait réaliser que ce n’est pas un rang donné mais un choix qui m’appartient et auquel je co-participe. Et ensuite j’observe le sentier et je me rappelle que je suis sans tiers, seulement avec moi-même. 

Je suis moi dans ce bref instant. 

Alors je continue mon chemin accompagné des bruits et des odeurs de la nature qui m’entoure. Je me perds rapidement dans d’autres pensées, je voyage. 

Je vois y’a Je…

C’est une nouvelle aire de Je où Je suis le libre arbitre. Sur ce terrain là, c’est moi qui mets en place les règles du Je. Je signale le hors Je, je retarde la prise du Je ou je fais partie du Je. 

Fini les lignes, tout est discontinu, sauf la discontinuité elle-même, qui est continue évidemment. Car le Je de ligne héréditaire continu avec chacun de nous et ces pêchers de lignées qui ne sont que des fils tendus dans une certaine direction. 

Allongé à l’ombre sous un vieux chêne je ressens mon corps en contact avec la terre et j’écoute le silence qui m’entoure. Cette marche en pleine nature fait du bien à mon âme. Je rêve de Je olympiques, de mythologie, de Je de paume, de pêche à la ligne où les âmes sont libres, je me sens hors matière, je fais partie de tout ce qui m’entoure et tout ce qui m’entoure fait partie de moi, une fusion du passé, présent et futur. Je flotte, c’est si bon d’être libre.

Et tout à coup, un bruit sec me ramène à la réalité, j’ouvre les yeux à demi-conscient et j’observe trois personnes devant moi en rang d’honneur ou en rang d’oignon, je ne suis pas certain sauf que je suis bien de retour sur terre dans le collectif.

Je leur indique leur chemin et moi je retourne au mien. Sur mon retour je pense à ma prochaine randonnée en pleine nature et à tous ceux qui passent leur temps avec le Je en ligne. Après tout, à chacun son libre arbitre…

Philippe Lafargue

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