Voyage en Folies et autres territoires de Liberté

Savez-vous comment observer le mental au travail ?

Lorsqu’on s’identifie à ses blessures, c’est la partie figée du mental qui est à la manœuvre.

S’identifier à ses blessures c’est s’empêcher de CRÉER l’Être que nous voulons être.

Les engrammes de nos blessures d’enfant nous ont permis de construire des personnalités de survie. Un bébé est en mode survie : sans l’extérieur, il meurt. Ce n’est pas le cas pour les adultes que nous sommes devenus.

Le cerveau connaît bien le job, la routine grâce à laquelle il n’utilise que peu d’énergie.

De cette façon, nous vivons a minima…

CRÉER c’est renouer avec la puissance de l’énergie de la Vie …et c’est fatiguant !!!

La fatigue est ici la preuve d’un processus de transformation, de création.

Je propose la Folie de la création pour recouvrer sa Liberté de vivre.

La folie c’est mettre le Feu à ce qui nous lie, à nos personnalités désuètes. Ainsi, nous cessons le contrôle, le rôle dans le conte où nous possédons le pouvoir sur l’autre.

La Liberté c’est rester vigilant, dans les sensations à l’intérieur de nous, entre l’Intelligence de vie créatrice et les drames de nos histoires personnelles qui nous poussent à tout détruire.

LA VIE EST UN RÊVE DONT ON SE RÉVEILLE POUR SE RE-CRÉER ET RÊVER À NOUVEAU.

Dans notre film documentaire « Est-ce que votre rêve vous a trouvé ? », Loann Faure nous partage : « Lorsque j’étais enfant, je voulais devenir inventeur. On m’a dit que ce métier n’existait pas… »

Pour découvrir comment Loann a dépassé cette injonction en réalisant son rêve…

Le 25 septembre, projection de nos rencontres avec des êtres inspirants…

Nadjejda Tretiakoff ✨🌎✨ Exploratrice de l’INTELLIGENCE de VIE et Quêtes Quantiques

Cet article vous a plu ? Partagez le :)

Calimero ou Néo ? La pilule bleue ou la pilule rouge ?

Est-ce que vous vous souvenez de ce petit personnage avec sa coquille sur sa tête ?

Il ressemblait, à si méprendre, à chaque enfant pour qui « C’est trop injuste… ». L’une des blessures que partagent nombre d’enfants c’est bien l’injustice. L’impuissance de n’être que trop rarement accueilli pour ce qu’il est, poursuit l’enfant au moment de la constitution de sa personnalité. Être critiqué, dévalorisé, regardé avec froideur pousse l’enfant à refuser de sentir, de ressentir sa sensibilité. C’est aussi l’enfant « zéro défaut » qui se doit de renvoyer à ses parents une image idéale d’eux-mêmes. Les exigences, verbalisées ou non, des parents génèrent une sensibilité infernale. Plus tard, tout ce qui n’est pas juste, au sens de justesse comme de justice, le rendra profondément malheureux et inscrira dans son corps une attitude qualifiée de rigide. Sa vie intérieure sera vécue comme un trésor inavouable à défendre jusqu’à la solitude, souvent. Accepter, demander de l’aide sont des risques que le cœur blessé par l’injustice se refuse à prendre.

Au petit Calimero qui est à l’intérieur des grands blessés, j’ose proposer de ne plus s’exclure eux-mêmes, de faire l’expérience d’accueillir leurs émotions : il y a toujours une main pour eux, elle est au bout de leur bras. Il me semble que tout adulte se reconnaît aux deux droits essentiels qu’il s’octroie : le droit de se tromper et le droit de changer d’avis.

Hauts les cœurs, petits Calimero, vous avez de l’amour à recevoir et à donner !

Néo est ce personnage dans la saga Matrix qui serait l’Élu désigné par l’Oracle.

Pour devenir l’Élu, un parcours initiatique se dessine, chemin psychologique autant que spirituel. Chemin à tracer pour que d’autres avec lui, libèrent le monde de l’emprise d’une Matrice liberticide et déshumanisée. Néo doute de sa mission même lorsque l’Oracle tente de l’éclairer. Le dernier opus diffusé (juste avant le prochain sur nos écrans en décembre de cette année…) laisse Néo aveugle tel Œdipe afin que son parcours intérieur le révèle à lui-même.

Une métaphore de notre monde intérieur divisé entre notre partie prédatrice et notre partie proie peut se ressentir dans Matrix. Le transhumanisme peut se regarder comme la terreur que nous nous imposons à nous-mêmes. L’exigence d’être « plus que soi » nous coupe de notre élan vital, de la Créativité de notre Vie, de notre âme. Se comparer sans cesse à l’Autre pour évaluer notre existence est dangereux pour chacun d’entre nous, singulièrement et collectivement.

La Vie est pure magie pour celui qui la reçoit dans son cœur ! Le Monde d’après se construit sur les solides fondations d’une Conscience vigilante et active. Les neurosciences le démontrent ; le cœur a besoin du cerveau et du ventre pour créer de nouvelles connexions.

Allez-vous choisir la pilule bleue ou pilule la rouge ? La Matrice ou la Liberté ?

Devenir l’Élu de notre cœur représente un potentiel de guérison de l’âme et la libération de la Vie !

Nadjejda Tretiakoff

Cet article vous a plu ? Partagez le :)

Se libérer de la détention psychologique

Il ne s’agit pas, ici, de la détention qui prive de liberté, suite à une décision de justice.

Il s’agit d’une détention perfide, engrammée au plus profond d’un être qui se sent enfermé dedans et enfermé dehors.

L’engramme est le résultat de modifications électriques et biochimiques qui stimulent les connectivités nerveuses. La mémoire, l’apprentissage et le comportement sont interdépendants. L’épinéphrine, la beta endorphine et l’ACTH relâchées pendant un stress intense génèrent l’encodage d’un comportement ou d’une croyance. L’hyper émotion crée une hyper mémoire erronée :  l’engramme s’exprime par « c’est plus fort que moi ».

La détention psychologique est la conséquence d’ une violence répétée qui ne laisse pas de trace visible. Une violence qui contraint un enfant à obtempérer sous la menace.

L’enfant se sent en captivité sensoriellement car les stimuli ciblent une zone particulière, visuelle ou auditive, principalement. C’est aussi une captivité perceptive car sous l’effet de ces stimuli, les informations reçues étant contradictoires, impossible de discerner le vrai du faux.

La capacité mnésique s’en trouve aussi limitée. Se souvenir peut être perçu par l’inconscient comme un empêchement à maintenir l’intégrité physique et psychique : l’ennemi est dans la maison ! L’adulte, par la suite, adapte son mode de fonctionnement avec son environnement, ses capacités de communication, ses réflexes d’interactions sociales, en écho à un effet cumulatif de violences invisibles. Très simplement, la personne ne se sent pas en sécurité car son cerveau la maintient dans l’angoisse d’un danger imminent, dans une prison émotionnelle.

On peut se demander si les addictions aux jeux vidéo ne seraient pas une pratique désespérée pour s’approprier des super pouvoirs, des armes, et jouer, en gagnant cette fois, contre un envahisseur dangereux. En rejouant à l’infini, on pourrait modifier la fin et vaincre, pour une fois, un danger omniprésent.

Ce danger, c’est celui que représentent les images parentales lorsque les parents ont été insuffisamment bons, absents, défaillants, maltraitants, toxiques, pervers, abuseurs…Et le seul acte répréhensible de l’enfant serait de désirer être aimé tel qu’il est…d’avoir un besoin vital d’être respecté.

Le mot magique est « image ». C’est intéressant ; image et magie s’écrivent avec les mêmes lettres…

« Imago paternelle et imago maternelle sont des représentations qui se fixent dans l’inconscient et orientent le mode de conduite et d’appréhension d’autrui ».

Le REL ( Rêve Éveillé Libre) propose à travers un cheminement symbolique, de : « Se reconstituer des racines généalogiques satisfaisantes » « Une recherche de positionnement équilibré de la psychologie par rapport aux images parentales » «  Faire l’expérience de la Totalité » «  Accès à l’autonomie et libérations des sentiments réels » «  L’ambivalence attachement/détachement » « Un agrandissement de l’être et un renforcement du sentiment d’identité » «  Le couple parental vécu comme ce qu’il est et non plus comme deux acteurs d’un drame » …( Guide des rêves de Georges Romey).

Le cheminement à travers une cure de REL génère de nouveaux apprentissages. Il ne s’agit pas d’oublier. Les symboles déposés dans les rêves encodent de nouvelles possibilités car l’influx nerveux qui produit ces images sollicite le développement de nouveaux neurones de liaison, de nouveaux contacts synaptiques.

La magie est là : c’est en créant de nouveaux chemins que les anciens deviennent désuets car non utilisés. Par choix, en s’impliquant, une autre réalité devient possible. Le danger n’est plus imminent, en fait, il a déjà eu lieu ! L’inconscient, avec le REL, opère une « mise à jour ».

AQ-REL ( approche quantique de rêve éveillé libre) propose de s’échapper de la détention psychologique en empruntant des chemins de liberté !

Nadjejda Tretiakoff

Cet article vous a plu ? Partagez le :)

De l’humilité du thérapeute…

Le Rêve Éveillé Libre est l’expérience d’une liberté entre deux mondes.

« Nous sommes réels et ne sommes pas des symboles…libre à toi de nous qualifier de symboles…mais nous sommes exactement aussi réels que tes semblables. Tu n’infirmes rien et ne résous rien en nous qualifiant de symboles. Nous sommes bel et bien ce que tu qualifierais de réel ». ( Voyage dans le monde inférieur de Carl Gustav JUNG)

Dans le Rêve Éveillé Libre, l’imaginaire est le ferment d’une réalité à vivre. Et comme « Emilie Jolie » se plaît à le dire : « Mieux vaut vivre ses rêves que de rêver sa vie ».

Une harmonisation des axes espace/temps s’opère derrière nos paupières closes et nous devenons, pendant la séance de rêve, le spectateur privilégié d’un futur à portée de main. Cette main, c’est la nôtre, elle est au bout de notre bras. Transformer sa vie demande une implication et une acceptation à se laisser emporter…

L’accompagnant n’est pas un magicien et toutes les propositions de thérapie qui promettent des changements sans effort s’adressent à des enfants qui ne veulent pas devenir adultes.

Être thérapeute est un métier qui requiert de nombreuses compétences. La première est l’humilité… « Si je veux réussir à accompagner un être vers un but précis, je dois chercher là où il est, et commencer là, justement là. Celui qui ne sait pas faire cela se trompe lui-même quand il pense qu’il peut aider les autres. Pour accompagner un être, je dois, certes comprendre plus que lui, mais d’abord comprendre ce qu’il comprend. Si je désire avant tout montrer ce que je sais, c’est que je suis orgueilleux et que je cherche à être admiré de l’autre plutôt que de l’aider. Tout soutien commence avec l’humilité devant celui que je veux accompagner. C’est pourquoi, je dois comprendre qu’aider n’est pas vouloir maîtriser mais vouloir servir. Si je n’y arrive pas, je ne puis aider l’autre ». (Søren KIERKEGAARD)

En Rêve Éveillé Libre, le thérapeute respecte les symboles déposés par la rêveuse/ le rêveur. L’humilité s’invite, une autorisation est donnée à la relation thérapeutique. Différemment, le symbole est contraint au silence, la passerelle entre les deux mondes s’effondre, et l’accompagnant a négligé l’essentiel : « C’est à un combat sans corps qu’il faut te préparer, tel que tu puisses faire front en tout cas, combat abstrait qui au contraire des autres s’apprend par rêverie. » ( Henri MICHAUX )

Nadjejda Tretiakoff

Cet article vous a plu ? Partagez le :)