Interstice profond, un son me précède
Vénus inverse le temps, j’aspire à ton remède.
Innocente, je m’esquive, alors sans aide
J’efface les rides, je rejoins Andromède.
Cosmos ouvre tes bras bien trop grands pour mon cœur,
Un sourire sur mes lèvres glisse, un brin moqueur
Je me fonds dans la nuit revêtue de torpeur
Rêve, rends-moi immortelle, je suis sans peur.
À la fin, immortelle, rêve libérateur.
Nadjejda Tretiakoff