Hier, j’ai mangé un plat très poivré et ça été une vérité lourde à digérer le reste de la journée.
Ce matin, après une nuit de flashback, je veux éviter un remake. Afin de canceller toutes ces pensées négatives, je fais un reboote. J’ai besoin d’un brain storming avec mon enfant intérieur pour calmer la situation. Je checke mon pacemaker, j’évite le choc. Un peace-maker serait bien plus utile à mon état d’esprit.
Je vérifie mon kit de survie et mon système antivirus. J’espère que je suis à jour de mes cotisations annuelles. J’enchaîne la discussion sur le terrain de Je, celui où nous collaborions la soirée précédente. Plus de sets perdus que de sets gagnants. Un collectif éreintant et abrutissant nous encerclait. Pourquoi ne sommes-nous pas restés dans la même équipe plutôt que de faire cavalier seul ? Peut-être aurions-nous dû consulter un coach avant de changer de casting !
Maintenant, je fais le tour de Babel à la recherche d’autres langues ! Je ne suis pas mauvaise langue, j’ai juste avalé ce lien si précieux qui existe entre nous deux.
Résultat, j’ai un conflit lié à la parole qui s’est soldé par un aphte buccal. Ces mauvais mots dits ou pensés me sont restés en bouche et la mal-a-die les sort en maux dits. Heureusement la solution du conflit apparait et le mauvais sort disparait.
Je ne suis plus face à une deadline mais on ne peut ni l’un ni l’autre s’éterniser dans ce break.
J’ai besoin de checker des solutions. Peut-être vais-je trouver sur mon portable connecté à la G ? Je sélectionne un relooking sur l’App Store. Je m’appuie sur un pitch solide pour éviter le pschitt !
Évidemment tout ça n’est pas bankable. Je me demande si je peux laisser traîner pendant le week-end. Je suis candidat à The Voice et je vais gagner la battle.
Ça va sans dire mais ça va mieux en le disant.
Philippe Lafargue