État d’Urgence versus Somatisation

Lorsque le message est important, il convient de prendre de la hauteur…

Je propose celle de la langue des Oiseaux…

Urgence : U une lettre ouverte vers l’illimité, R libre comme l’air dans toutes les directions, G en C tout ce savoir qui est moi. L’espace infini de l’Inconscient et ses ressources se mettent à la disposition de la lumière, de la Conscience nécessaires à la transformation.

Cet état d’urgence est activé au moment où les besoins réels du petit enfant ne sont pas reconnus. Dès son plus jeune âge, il devient un candidat potentiel pour la lutte ad vitam æternam : l’espoir d’arriver à se faire aimer pour ce qu’il est. Un système de survie irréel commence à convertir les ressentis, les comportements, les besoins réels de l’organisme et les émotions. La réalité menace son intégrité physique et psychique et l’enfant se déshumanise pour rendre des parents maladroits, ignorants voire maltraitants, en une famille aimante.

La peur est en embuscade derrière chaque tentative pour échapper à la menace d’un danger…

Le ver de la culpabilité de ne pas correspondre à l’enfant attendu est dans le fruit, dans le corps, attendant son heure pour devenir papillon…

Parents, accompagnants, gardez en mémoire ceci : l’inconscient n’entend pas la négation. Chaque fois que vous pensez motiver, rassurer, encourager un enfant avec les propositions « Ne t’inquiète pas » « Ne te fais pas de souci » « N’aie pas peur », vous sollicitez l’inquiétude, l’angoisse, la peur…

Lorsque vous lisez ces mots : « Ne pensez pas à une girafe »

Trop tard, la girafe est dans votre esprit !

À un moment, pas si inattendu que cela, la somatisation s’invite en réparatrice afin de permettre à l’Idéal du Moi de se transformer en Moi Idéal.

Somatiser : la somme de ce qui est attisé. L’expression somatique accompagne toute vie vers le mieux-être ! Nous sommes des Êtres psychosomatiques ! La somatisation se présente en régulation d’une décharge pulsionnelle qui cherche sa sortie.

Le ver devient papillon grâce à la somatisation et la transformation de nos ressentis d’enfant répond à l’appel de la puissance la vie.

SOMATISER C’EST NORMAL même après toute une vie passée en psychothérapie !

Le rôle de la somatisation est transitoire. Des passerelles, parfois douloureuses, réactivent ce qui est resté engrammé au plus profond de nos corps d’enfant, parfois dès l’origine de notre vie car transmis par l’histoire des parents.

L’état d’urgence attend, avec patience, la somatisation. L’urgence ne possède pas de cape d’invisibilité. La magie c’est l’âme qui agit pour nous libérer de la peur d’être soi.  Se choisir devient LE CHOIX car personne n’a le pouvoir d’imposer une culpabilisation, quelle qu’elle soit.

Nadjejda Tretiakoff

À suivre, un extrait de « MR NOBODY » Film de Jaco van Dormæl

Ce qui arrive à un enfant sommer de préférer son père ou sa mère…En fait de ne pas être choisi… de ne pas se choisir…

Film de Jaco van Dormæl

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Haine versus Amour: à qui la faute?

La haine c’est de l’amour contrarié !

La haine semble éternelle, comme les regrets, car elle alimente le JT de 20h tous les soirs ! La haine est gravée dans le passé !

La haine invite à la confrontation du Ciel et des Enfers avec une hache (H) à double tranchant. D’un côté, la croyance de la séparation tenue fermement par l’EGO. De l’autre, l’illusion d’une matérialité qui viendrait nous remplir. Malheureusement, la haine n’est jamais rassasiée. Elle cannibalise le corps et étouffe l’âme.

La blessure ne se laisse pas guérir car elle symbolise le doute insupportable de mériter l’amour. Trop d’efforts vains dans l’enfance pour recevoir cet amour et surtout la culpabilité de ne pas avoir fait suffisamment pour l’accueillir gratuitement.

C’est cette culpabilité de ne pas être celui qu’on attendait, le « bien-né », qui s’est transformée en haine de soi projetée sur l’Autre. Le stratagème se verrouille et les conséquences deviennent incontrôlables. H ( la hache) AI (que j’ai) NE (parce que je ne suis pas « bien né »).

La blessure de haine nécessite du soin, de l’attention sans tension (a-tension), pas de but à atteindre, simplement laisser la cicatrisation qui est un phénomène spontané, faire son ouvrage. La cicatrisation ouvre la voie du futur à créer.

Dans la cosmogonie de la Grèce antique, La Nuit et le Vide sont à l’origine du monde. La Nuit enfante un œuf d’où sort l’Amour, tandis que la Terre et le Ciel se forment des moitiés de coquille brisée.

L’Amour est un enfant qui demande du soin, de la bienveillance, du don. L’Amour c’est la lumière de l’âme partagée avec l’autre sans attente. C’est ainsi que la Conscience nous révèle que nous ne sommes pas séparés de la Source. Cette Conscience appelle l’Unité, en soi, avec l’enfant intérieur.

Lorsque la haine s’est transformée, nous sommes enfin libres d’aimer et d’être aimés !

Nous sommes enfin libérés de trouver à qui la faute !

Nadjejda Tretiakoff

En vidéo, une scène d’anthologie du film « Will Hunting » C’EST PAS TA FAUTE !

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La grâce de l’oubli

AL, prénom no genre, perfect companion for all genres,

Château de ma mère pillé, pure indécence,

Volutes figées, je n’ai plus de naissance,

Jour disparu, perdu dans tes souffrances.

Les heures, les soupirs, les souffles, Vergessen,

ZEIt, recherches suspendues, risque d’effondrement.

Repos pour ton cœur, enfin la fuite en avant,

Aucune conséquence, plus de joie, plus de peine.

J’implore une faveur, contourne la démence,

Je t’offre Tabula rasa avec indulgence.

MER de toutes les gouttes d’eau, libérée par l’âme,

Dans un autre univers, rêve ton propre château,

Toutes les couleurs sont ton nouveau sésame.

Nadjejda Tretiakoff

À ma mère et son nouveau compagnon ; ALZhEIMER

Vergessen : oublier

Zeit : temps

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Vivre versus la culpabilité et la honte

L’ego dispose de deux bras armés redoutables : la culpabilité et la honte.

Il s’agit de l’ego qui s’est construit lorsque nous étions enfant afin d’apprendre à déguiser nos besoins réels. Tristement, cet ego qui a permis à l’enfant de survivre en mettant à distance sa souffrance, perdure à l’âge adulte, tel quel, en attendant une mise à jour.

À chaque étape de notre vie, se propose une actualisation de nos besoins symboliques et l’espoir aléatoire de leur satisfaction : « Je souffre donc je suis ; à qui la faute ? », vers la reconnaissance de nos besoins réels et l’accueil de ce que nous sommes ; une personnalité en évolution constante : « En Conscience, je me laisse être qui je suis ; je choisis ma vie ».

L’adulte réalise des prouesses émotionnelles en utilisant la culpabilité et la honte comme alibis à la colère qui gronde au fond de lui. Mais la Vie est aussi très créative pour sourdre des lieux les plus reculés de la souffrance.

La colère est une défense pour ne pas ressentir le manque d’amour. Le manque d’amour et ses conséquences multiples génère une colère sans limite. Pour sortir de ce cercle infernal, il faut y entrer !

Entrer dans sa colère libère la tension.

Projeter sa colère c’est encore chercher à qui la faute !

Entrer dans sa colère c’est prendre le risque de transformer une identité de circonstances tournée vers l’extérieur en un discernement tourné vers l’intérieur : cesser la lutte entre le réel et l’irréel.

La vraie colère demande un travail de transformation et du temps. Un apaisement se profile.

La fausse colère exige l’immobilisme et que le monde change avant de se fatiguer pour rien ! Il n’y a pas d’issue possible.

Avec la culpabilité et la honte, l’ego fait passer pour réel ce qui ne l’est pas : l’amour se mérite.

L’amour…à tout moment, il est possible d’apprendre à se le donner et pour cela, nous avons toute la Vie.

La Vie requiert Conscience et transformation car la Vie est mouvement !

Nadjejda Tretiakoff.

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Amour versus Solitude

C’est l’été ! Je vous propose un petit « sondage » autour de vous.

Demandez : « C’est quoi l’amour ? »

Vous allez assister à une palette de réponses allant d’un silence sibyllin jusqu’à une bouche à l’envers  lourde de tristesse en passant par de grands yeux ronds, un regard se perdant dans l’infini…

C’est l’été, et ce qui nous préoccupe, en cette période riche de promesses à tous les âges, c’est de vivre l’amour.

Toute information issue de l’actualité peine à atteindre notre cerveau tant l’amour devient le graal qui nous sauverait de tous les maux.

Malheureusement, la quête d’un amour enfantin ou virtuel où, cette fois, nous ne serions ni abandonnés ni rejetés, nous mènera à de cruelles déceptions, encore.

L’amour fusionnel où 1+1=1 est une illusion de l’enfant en nous. Ce n’est pas de l’amour c’est du chantage affectif : « Si tu m’aimes, tu dois tout m’apporter, me guérir de mes blessures, prendre ma vie entre tes mains…me décrocher la lune ! Si tu m’aimes, je ne dois plus me sentir seule/seul ! ».

Et là, me reviennent en tête, les paroles d’une chanson d’Alain Souchon, « Ultra moderne solitude ».

« Pourquoi ces rivières

Soudain sur les joues qui coulent

Dans la fourmilière

C’est l’ultramoderne solitude ».

Ce qui nous fait attendre désespérément l’amour, c’est la peur intarissable de la solitude !

Pourtant, la solitude, c’est mettre du sol-eil à l’intérieur de nous. C’est se regarder, s’accueillir, prendre le temps de donner la main à l’enfant en nous et ne plus le jeter vivant dans des histoires à l’avenir mortifère. Nous n’avons pas appris à nous choisir d’abord : « Les autres d’accord mais Moi d’abord ». Lorsqu’on se choisit, on n’attend plus que l’autre nous définisse, nous donne le droit d’exister.

La solitude est devenue un état à éviter sous peine d’être banni. La solitude serait la preuve de « Quelque chose qui ne va pas ». Nous confondons être seul avec être célibataire et nous refusons l’un comme l’autre en jouant des rôles insoutenables à court terme.

Alors, nous prolongeons l’été jusqu’en septembre avec un été indien…in-di-en.

In the end…à la fin, l’hiver arrivera tout de même.

Étonnantes paroles, dans la chanson des Doors « The end » …faisant allusion à un amour œdipien…

Approuver toutes les possibilités d’une relation adulte choisie c’est prendre conscience que l’amour est enchevêtré à la solitude. Ces deux là cheminent ensemble car aimer et être aimé librement s’accompagne de moments de solitude choisis.

1+1=3   Deux personnes et une relation à nourrir, à aérer, des deux côtés, dans la joie !

Pour finir, un clin d’œil à un poète remarquable, Jean-Louis Murat et cette magnifique chanson « Regrets ».

Nadjejda Tretiakoff

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Conformisme versus Humanisme

J’entends, de-ci, de là, une expression utilisée comme rempart au refus d’un changement … « Ma zone de confort… ».

Lorsque je regarde de plus près ce que certains nomment « zone de confort », j’observe un entre-deux particulièrement inconfortable et surtout très insécurisant.

Faire et refaire du connu n’est pas confortable. Éviter le changement n’est pas confortable. Attendre que le reste du monde bouge n’est pas confortable.

La zone de confort m’apparait telle une salle d’attente chez un praticien qui aurait quitté les lieux sans prévenir ses patients, ou la zone d’embarquement pour un avion perdu dans les nuages sans laisser de trace sur les radars.

En fait, la zone de confort me semble figée dans un conformisme dangereux car consommateur, à fonds perdus, d’une énergie de vie pourtant précieuse.

Se conformer aux attentes, réelles ou supposées, de l’autre, des autres, ne mène pas au bien-être. Se conformer nous laisse dans l’espoir, stratégie de survie de l’enfant : « Quand je serai grand… ».  À présent, nous sommes « grands » et malgré les possibilités et les ressources que nous pouvons trouver et mettre en œuvre, nous attendons encore pour réaliser notre vie. Nous attendons une autorisation qui ne viendra pas. Nous le savons et nous espérons encore.

Sortir de la zone de confort, du conformisme est la seule solution pour se réaliser.

Passer de la tristesse d’être invisible, ou de la colère d’être manipulé, à la joie de réaliser par soi-même la valeur de soi disponible au plus profond de nous, est un chemin délicat et transformateur.

L’humanisme nous apprend à sortir d’une robotisation catastrophique. Nous ne sommes pas un assemblage de logarithmes.

Chaque humain est unique, précieux et indispensable à l’évolution de l’humanité.

Chaque humain est UN.

OSONS !!!

Nadjejda Tretiakoff.

Photo Sculpture Philippe LAFARGUE : “C’est assez ! ” dit la baleine

Je remercie Alexander Raskatov pour son opéra “Animal Farm” basé sur la nouvelle de George Orwell

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Le Rêve est un voyage initiatique

Il nous accompagne dans la réalisation de notre projet de vie.

La Rêve d’Éveil dans son approche quantique, le Rêve Chamanique dans son approche cybernétique, le Rêve nocturne, nous invitent à la rencontre de nous-mêmes.

L’invitation se dessine dans l’infiniment petit depuis les premiers instants de la multiplication des cellules qui donneront l’Être humain : le rêve commence pendant notre gestation.

L’Intelligence de Vie appelle à la réalisation de nos rêves. Ils sont les reflets de nos transformations, de nos intentions, de nos futurs.

La vibration de la réalisation de nos rêves pulse jusqu’aux étoiles et au-delà.

CHACUNE, CHACUN DE NOUS EST UN RÊVE QUI PULSE ET ATTEND SA RÉALISATION.

Nadjejda Tretiakoff.

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Viens Rêver

L’Approche Quantique du Rêve d’Éveil®

Apologue de la Perle : Une goutte de pluie tomba du sein des nuages ; en voyant la mer immense, elle demeura toute confuse. « Que suis-je, dit-elle, à côté de l’Océan ? En vérité, je me perds et disparais dans son immensité ! »

En récompense de cet aveu modeste, elle fut recueillie et nourrie dans la nacre d’un coquillage ; par les soins de la providence, elle devint une perle de grand prix et orna le diadème des rois. Elle fut grande parce qu’elle avait été humble, elle obtint l’existence parce qu’elle s’était assimilée au néant.

Saadi ; Le jardin des roses et des fruits « De l’Humilité ».

L’atome, dans son infiniment petit, propose deux messages : l’intrication et la quantition.

L’intrication : les quanta interagissent entre eux en générant des ondes. Ces ondes créent le mouvement de la Vie, une Vie riche à l’infini d’information et d’énergie qui palpite, pulse, apparait et disparait.

La quantition : la séparation est une illusion !

La cellule, dans son infiniment petit ; un noyau, un cytoplasme et une membrane, propose deux messages : la Loi de la Conservation et la Loi de la Manifestation.

La Loi de la Conservation : le noyau est détenteur de l’hérédité mais si la cellule est énucléée, elle poursuit quelques temps son chemin de vie.

La Loi de la Manifestation : la membrane grâce aux échanges intérieur/extérieur est le lien d’adaptation, d’intégrité et de l’intelligence de Vie.

L’œuf issu de la fécondation entre l’ovule et le spermatozoïde, nous en devenir, est un amas de cellules se multipliant…en dehors du temps et de l’espace…qui se fait le miroir de l’atome dans sa partie vibratoire…en dehors du temps et de l’espace…

L’Approche Quantique du Rêve d’Éveil vous invite à devenir le témoin de ce miroir…

L’œuf humain et l’atome se connectent dans l’univers…uni, vers.

Pendant le rêve d’éveil, l’observateur devient ce qu’il observe et reçoit le soin de tous les possibles. Au réveil, le choix d’un de ces possibles le guidera vers sa complétude, vers son Éveil !

Éveil  pour Luc Bigé : « La personnalité consciente à la rencontre des trois plans, le physique, le sensible et l’intelligible diffuse la Lumière sur la Terre ».

L’univers a une histoire ; 13,8 milliards d’années. Une histoire riche d’expériences !

L’Approche Quantique du Rêve d’Éveil® vous inspire cette histoire et les ressources rendues disponibles par toutes ces expériences !

Nadjejda Tretiakoff

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La Conscience de l’Humanité

VOTRE RÊVE VA RÉVEILLER VOTRE VIE !

Les différentes approches du rêve sont complémentaires : les neurosciences, la biologie cellulaire, la psychologie, la science quantique, le chamanisme cybernétique, les traditions…

Ces différentes approches sont constitutives de l’Intelligence de Vie, de l’Univers tout entier…

L’Intelligence de Vie a un rêve pour chacun d’entre nous.

Sans le rêve, il n’y a pas de Conscience.

Sans Conscience, il n’y a pas d’évolution.

Sans le rêve, il n’y a pas d’évolution !

Chacun d’entre nous EST un rêve à réaliser.

Chaque rêve participe à l’évolution de l’ensemble d’entre nous.

Nadjejda Tretiakoff

WEBCONFÉRENCE LE MARDI 24 JANVIER 2023 à 12h30

inscription gratuite Linked’In JOURNÉE MONDIALE DU RÊVE

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SEA UNICORN WHISPERER…

L’homme qui chuchotait à l’oreille de la licorne de mer…

La cosmogonie chamanique est une carte de l’Univers pour tout voyageur du Rêve…

Trois mondes sont à explorer pour l’esprit libre animé d’une quête vitale ; réenchanter le Rêve. Le Monde d’en Bas, le Monde du Milieu et le Monde d’en Haut symbolisent des quêtes sacrées.

Laurent MARIE, apnéiste de renom pour ses expéditions aux confins des Mondes Arctique et Antarctique, prépare un tour du monde des peuples de l’eau…

Le film « LES HARMONIES INVISIBLES » nous partage l’imaginaire d’enfance de deux frères, Vincent et Laurent MARIE. Leurs personnalités sont imprégnées par un conte Inuit, « La légende du narval » : Taqqik, jeune garçon Inuit aveugle bravant l’adversité et aidé d’Alliés chamaniques, plonge au cœur du Floe edge, bord de la banquise, guidé par le Plongeon arctique, oiseau marin. Grace à son courage, il recouvre la vue prêt à accomplir son propre destin.

Le parcours de Laurent et Vincent pour rendre réel leur rêve d’enfance ; nager avec le narval, est initiatique pour qui ressent, au plus profond de son être, l’invitation à l’éveil lancée par l’âme.

Un témoignage sans concession nous est proposé : les dégâts irréversibles de nos comportements sur la banquise, nos mépris pour les peuples Inuit, nos tractations insensées avec la Nature…

Et avec une poésie surprenante dans la façon de filmer, une surprise m’a émue : la générosité infinie de ces deux frères. Tout se déroule dans le silence « s’élever jusqu’à l’ile que l’on porte en soi, découvrir ce lieu d’être intérieur qui ne dépend plus du regard des autres pour exister ».*

L’harmonie devient visible, in, à l’intérieur « l’ambiance et la magie propres aux univers non-verbaux, l’art qui capte en toute chose la part d’ineffable »*.

« LES HARMONIES INVISIBLES » nous font voyager dans le Rêve des Trois Mondes de la cosmogonie chamanique. Laurent chuchote à l’oreille de la licorne de mer et nous entendons, dans notre cœur, leur communication secrète.

À toute personne sensible, apprêtez-vous à vous sentir différente après la projection !

Un grand MERCI Laurent pour notre échange.

Nadjejda Tretiakoff

*Luc Bigé, Petit dictionnaire en Langue des Oiseaux

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