Se libérer de la détention psychologique

Il ne s’agit pas, ici, de la détention qui prive de liberté, suite à une décision de justice.

Il s’agit d’une détention perfide, engrammée au plus profond d’un être qui se sent enfermé dedans et enfermé dehors.

L’engramme est le résultat de modifications électriques et biochimiques qui stimulent les connectivités nerveuses. La mémoire, l’apprentissage et le comportement sont interdépendants. L’épinéphrine, la beta endorphine et l’ACTH relâchées pendant un stress intense génèrent l’encodage d’un comportement ou d’une croyance. L’hyper émotion crée une hyper mémoire erronée :  l’engramme s’exprime par « c’est plus fort que moi ».

La détention psychologique est la conséquence d’ une violence répétée qui ne laisse pas de trace visible. Une violence qui contraint un enfant à obtempérer sous la menace.

L’enfant se sent en captivité sensoriellement car les stimuli ciblent une zone particulière, visuelle ou auditive, principalement. C’est aussi une captivité perceptive car sous l’effet de ces stimuli, les informations reçues étant contradictoires, impossible de discerner le vrai du faux.

La capacité mnésique s’en trouve aussi limitée. Se souvenir peut être perçu par l’inconscient comme un empêchement à maintenir l’intégrité physique et psychique : l’ennemi est dans la maison ! L’adulte, par la suite, adapte son mode de fonctionnement avec son environnement, ses capacités de communication, ses réflexes d’interactions sociales, en écho à un effet cumulatif de violences invisibles. Très simplement, la personne ne se sent pas en sécurité car son cerveau la maintient dans l’angoisse d’un danger imminent, dans une prison émotionnelle.

On peut se demander si les addictions aux jeux vidéo ne seraient pas une pratique désespérée pour s’approprier des super pouvoirs, des armes, et jouer, en gagnant cette fois, contre un envahisseur dangereux. En rejouant à l’infini, on pourrait modifier la fin et vaincre, pour une fois, un danger omniprésent.

Ce danger, c’est celui que représentent les images parentales lorsque les parents ont été insuffisamment bons, absents, défaillants, maltraitants, toxiques, pervers, abuseurs…Et le seul acte répréhensible de l’enfant serait de désirer être aimé tel qu’il est…d’avoir un besoin vital d’être respecté.

Le mot magique est « image ». C’est intéressant ; image et magie s’écrivent avec les mêmes lettres…

« Imago paternelle et imago maternelle sont des représentations qui se fixent dans l’inconscient et orientent le mode de conduite et d’appréhension d’autrui ».

Le REL ( Rêve Éveillé Libre) propose à travers un cheminement symbolique, de : « Se reconstituer des racines généalogiques satisfaisantes » « Une recherche de positionnement équilibré de la psychologie par rapport aux images parentales » «  Faire l’expérience de la Totalité » «  Accès à l’autonomie et libérations des sentiments réels » «  L’ambivalence attachement/détachement » « Un agrandissement de l’être et un renforcement du sentiment d’identité » «  Le couple parental vécu comme ce qu’il est et non plus comme deux acteurs d’un drame » …( Guide des rêves de Georges Romey).

Le cheminement à travers une cure de REL génère de nouveaux apprentissages. Il ne s’agit pas d’oublier. Les symboles déposés dans les rêves encodent de nouvelles possibilités car l’influx nerveux qui produit ces images sollicite le développement de nouveaux neurones de liaison, de nouveaux contacts synaptiques.

La magie est là : c’est en créant de nouveaux chemins que les anciens deviennent désuets car non utilisés. Par choix, en s’impliquant, une autre réalité devient possible. Le danger n’est plus imminent, en fait, il a déjà eu lieu ! L’inconscient, avec le REL, opère une « mise à jour ».

AQ-REL ( approche quantique de rêve éveillé libre) propose de s’échapper de la détention psychologique en empruntant des chemins de liberté !

Nadjejda Tretiakoff

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De l’humilité du thérapeute…

Le Rêve Éveillé Libre est l’expérience d’une liberté entre deux mondes.

« Nous sommes réels et ne sommes pas des symboles…libre à toi de nous qualifier de symboles…mais nous sommes exactement aussi réels que tes semblables. Tu n’infirmes rien et ne résous rien en nous qualifiant de symboles. Nous sommes bel et bien ce que tu qualifierais de réel ». ( Voyage dans le monde inférieur de Carl Gustav JUNG)

Dans le Rêve Éveillé Libre, l’imaginaire est le ferment d’une réalité à vivre. Et comme « Emilie Jolie » se plaît à le dire : « Mieux vaut vivre ses rêves que de rêver sa vie ».

Une harmonisation des axes espace/temps s’opère derrière nos paupières closes et nous devenons, pendant la séance de rêve, le spectateur privilégié d’un futur à portée de main. Cette main, c’est la nôtre, elle est au bout de notre bras. Transformer sa vie demande une implication et une acceptation à se laisser emporter…

L’accompagnant n’est pas un magicien et toutes les propositions de thérapie qui promettent des changements sans effort s’adressent à des enfants qui ne veulent pas devenir adultes.

Être thérapeute est un métier qui requiert de nombreuses compétences. La première est l’humilité… « Si je veux réussir à accompagner un être vers un but précis, je dois chercher là où il est, et commencer là, justement là. Celui qui ne sait pas faire cela se trompe lui-même quand il pense qu’il peut aider les autres. Pour accompagner un être, je dois, certes comprendre plus que lui, mais d’abord comprendre ce qu’il comprend. Si je désire avant tout montrer ce que je sais, c’est que je suis orgueilleux et que je cherche à être admiré de l’autre plutôt que de l’aider. Tout soutien commence avec l’humilité devant celui que je veux accompagner. C’est pourquoi, je dois comprendre qu’aider n’est pas vouloir maîtriser mais vouloir servir. Si je n’y arrive pas, je ne puis aider l’autre ». (Søren KIERKEGAARD)

En Rêve Éveillé Libre, le thérapeute respecte les symboles déposés par la rêveuse/ le rêveur. L’humilité s’invite, une autorisation est donnée à la relation thérapeutique. Différemment, le symbole est contraint au silence, la passerelle entre les deux mondes s’effondre, et l’accompagnant a négligé l’essentiel : « C’est à un combat sans corps qu’il faut te préparer, tel que tu puisses faire front en tout cas, combat abstrait qui au contraire des autres s’apprend par rêverie. » ( Henri MICHAUX )

Nadjejda Tretiakoff

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L’observateur est créateur

Une des lois de la science quantique est que l’observateur crée ce qu’il observe et devient ainsi, créateur.

Le champ quantique et l’inconscient empruntent les mêmes lois : il y a ce qui s’observe, le visible et ce qui échappe par nature à l’observation ; l’invisible.

Dans le Rêve Éveillé Libre, le quantum, particule indivisible, illustre merveilleusement la polarité entre ce qui va être porté à la conscience (visible) et la spontanéité de l’énergie générée par le symbole (invisible).

Le symbole se fait alors multitude de possibilités pour cheminer vers l’individuation.

Je rappelle que le quantum s’organise de lui-même de façon vibratoire, aléatoire et reste indissociable. Il dispose de son propre libre-arbitre. Une partie de lui est manifestée par l’observation en même temps que l’autre partie de lui poursuit son chemin.

Voici la fameuse holomatière : une partie due à notre vécu, notre légende transgénérationnelle ; ou exo-causal, et une partie libre de créer ; l’endo-causal. Le tout relié à l’ur-causalité ; un illimité qui s’auto-décide.

Où est AQ-REL® dans tout ça ?

L’intention du patient conscientisée et exprimée par lui (exo-causal) influence le psycho analyste et oriente l’endo-causal de ce dernier dans une recherche d’in-form-ations adaptées au patient : c’est un transfert qui s’opère à l’insu des deux parties.

L’intention du patient émane d’une conscience de vie et peut s’exprimer dans le rêve par des cercles concentriques. Elle s’est enrichie d’une mémoire du passé et d’un présent émotionnel. Parfois cet exo-causal a pris tellement de place qu’il est devenu sur-exo et enferme dans la souffrance. Toute l’énergie de vie est alors utilisée à nourrir les obsessions, les blessures, les phobies , les angoisses, les pathologies…Le symbole « les cercles concentriques » appelle une guérison, une liberté de création présentent dans l’endo-causal de l’accompagnant .

Et aussi le symbole « l’autre monde » : au-delà du seuil se tiennent les valeurs qui s’opposent à celles que la conscience avait admise…vers davantage de naturel…Devant l’autre monde, l’être se sent tout à coup porté vers un devenir aux horizons illimités, dans un espace où chaque valeur s’enrichit de son contraire et réciproquement » (Georges Romey).

L’accompagnant s’offre en « relai » de vivance ; potentiel de créativité et de reliance ; espace collectif où nous sommes tous reliés, pour une réactualisation d’être au mieux et plus si besoin. Faire l’expérience AQ-REL® c’est augmenter le dialogue corps-esprit-âme. Le patient se présente coincé dans son exo-causal. Le psycho analyste propose son potentiel endo-causal créateur, quanta messagers thérapeutiques.

La conscience s’amplifie de potentiels, multiplie les synapses dans le cerveau et de nouvelles connexions sont disponibles pour adapter ce que je suis à ce que j’agis.

Le voyage se déroule dans un vide où le conscient ne s’aventure pas. Le champ libre, l’inconscient saupoudre des symboles en un scénario époustouflant dans lequel un référent de guérison s’offre à être vu : l’ur-causalité. L’observateur, dans son rêve, a repéré des opportunités et choisit en conscience de les rendre réelles à l’instant même de la fin de son rêve.

D’une entropie d’émotions entretenue par le surinvestissement du mental, nous sommes invités à une néguentropie, une liberté de choix de vie. Cet « effondrement » de possibilités est proposé dans l’invisible du psycho analyste et l’énergie nécessaire à la créativité s’en trouve libérée.

La rêveuse, le rêveur, « voient » mais ce n’est pas avec les yeux-organes. C’est avec un sens-perception où tout est là au même instant.

Il n’y a plus qu’à se réveiller !

Nadjejda Tretiakoff

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